Cela a été le titre d’une émission de radio pour insomniaques, qui diffusait durant une partie de la nuit des morceaux de jazz, plus ou moins digestes et entrecoupés de commentaires oiseux, destinés à soutenir le moral des auditeurs esseulés. Les voisins qui, eux avaient envie de dormir, n’appréciaient pas.
Mode vintage
Il n’y a pas si longtemps, les jeunes femmes savaient s’habiller, même dans la vie de tous les jours. En ce moment, c’est le triomphe du style SDF ou banlieue des quartiers difficiles et si méritants (évidemment).
Fascinante
Dans son domaine, elle est une pointure. Et quand on a vu le bas, on ne peut qu’être irrémédiablement attiré par le haut, encore plus haut.
Acidulée
Elle a l’esprit caustique et pratique un humour corrosif. C’est une forme de défense, car quand elle est, très rarement, elle-même, elle n’est pas si méchante.
Gracile
En maillot de bain, elle est trop maigre et n’a vraiment pas d’allure. Mais quand elle s’habille, alors là, c’est autre chose, elle en impose avec classe.
De pire en pire
Hier dimanche, Mme Pécresse a donné son grand meeting de campagne. De l’avis de tous les soi-disant experts en politique, « on allait voir ce qu’on allait voir ». On a vu et on a entendu, hélas ! La candidate, définitivement coincée, malgré un brushing élaboré et un smoking de grand couturier, a été CA-TAS-TRO-PHI-QUE. Toujours aussi peu convaincante, Mme P. a péniblement ânonné le texte qui défilait sur un « prompteur », avec une lenteur qui faisait douter de ses capacités intellectuelles. Passant sans raison, de l’aigu au grave et inversement, elle a débité un chapelet de platitudes convenues, fortement inspirées des idées du président sortant et de celles de son principal concurrent Eric Z., avec quelques références passéistes au très surfait et très paresseux Chirac. Après cette exhibition consternante, qui s’ajoute à celles des autres candidat(e)s, il ne faut pas s’étonner que les citoyens se désintéressent de la politique. Mais, au nom de la parité, reconnaissons-le, cette fois-ci les femmes sont particulièrement nulles.
Sécheresse
Il fait trop chaud pour la saison et il n’a pas vraiment plu depuis trop longtemps. Après la Covid, on pourrait bien avoir, cet été, une pandémie de la soif.
Après-midi d’été 2
L’orage menace sur le Lodévois.
Reflets sur le lac
Gustav Klimt avait une prédilection pour le format carré, surtout dans ses paysages qu’il peignait sur des toiles de dimensions 100×100 cm/ ou 110x110cm. À partir de 1903, il se rendit tous les étés en villégiature sur les rives du lac Attersee en compagnie de la famille Flöge, sa maîtresse Emilie et la sœur de celle-ci, Helene (veuve de son frère Ernst), la fille d’Helene – qui portait le même nom que sa mère et dont Klimt était le tuteur – et enfin Barbara Flöge, la belle-mère. Vous arrivez à suivre? L’image n’est évidemment pas un Klimt, que j’aurais pu trouver dans mon grenier. Il n’y a pas de Klimt en France, à part un modeste, au musée d’Orsay.
Champ de coquelicots
Si cette pochade florale était signée du grand Gustav Klimt (1862-1918), le célèbre artiste viennois, je pourrais racheter tout l’immeuble. Mais je devrai me contenter d’une toute petite cave.