Charis Wilson (1914-2009) fut l’amante, la muse, le modèle et la deuxième épouse du photographe Weston (de 28 ans son aîné) qui réalisa d’elle ses nus les plus nombreux et les plus connus. Durant leur onze années de vie commune, elle fut aussi sa conductrice, chargée de véhiculer à travers l’ouest américain, l’artiste qui ne savait pas conduire, à la recherche des sujets photogéniques.

Photographie datée de 1934. Le modèle est Charis Wilson que Weston épouse en 1939 et dont il divorce en 1946. A partir de cette époque, atteint de la maladie de Parkinson, il commence à sucrer sérieusement les fraises.

Tina Modotti (1896-1942) née en Italie, Assunta Adelaïde Luigia Modotti Mondini. Émigrée aux USA, elle fut mannequin, actrice du cinéma muet, modèle du photographe Weston avec qui elle vécut au Mexique entre 1922 et 1926 et où elle devint photographe et militante révolutionnaire. Sa vie d’aventures digne d’un roman, se termina à l’âge de 45 ans d’une crise cardiaque dans un taxi à Mexico. Il faut se méfier des taxis.

Photographie datée de 1922. Le modèle doit être Tina Modotti que Weston avait rencontrée en 1921 et qui, pour ne pas déroger à ses habitudes, était elle aussi (comme quasiment tous les autres et nombreux modèles du photographe) devenue sa maîtresse.

Edward Weston (1886-1958), l’un des importants photographes  pendant les années 1920-1940 aux USA. Co-fondateur du groupe f/64 qui prônait des images nettes et piquées, il réalisa la majeure partie de son œuvre, en noir et blanc et avec une chambre photographique  de très grand format (8×10 pouces soit 20×25 cm). Adepte de la photographie pure, réalisée avec une très grande précision, il travailla principalement sur le nu, les sujets pris dans la nature et le paysage. Son influence artistique hors de son pays, fut assez peu importante et tardive.

Quand on n’y est pas préparé, la rencontre avec un chef-d’œuvre peut être fatale.

Savoir prendre du recul.

Rester concentré sur l’objectif.

Le repaire secret d’Arsène Lupin. Malgré un style aujourd’hui devenu un peu ampoulé, l’histoire éponyme que Maurice Leblanc a écrite en 1909, est encore formidable. Et même si cela se passait il y a plus de cent ans, lorsqu’on va sur les lieux, on y croit encore.

Sous un ciel limpide parcouru de nuages immaculés, les falaises d’albâtre sont battues par des vagues redondantes. C’est la Normandie de Boudin, Monet, Flaubert, Maupassant et… Arsène Lupin.