Chemin d’étoiles

Une fois encore, son aéromobile l’avait lâché et il avait dû continuer à pied, en se guidant sur les étoiles. Mais le jour commençait à poindre et comme des guirlandes après la fête, une à une, les étoiles s’éteignaient. Sur la crête de la dune, le vent s’était remis à souffler, effaçant les points de repère. Heureusement, dès sa naissance, on lui avait greffé un GPS dans la tête.

Récompense bien méritée

Mme Agnès Buzyn, notre très médiocre ex-ministre de la santé, dont l’incompétence a été aussi totale que scandaleuse, vient d’être nommée à l’OMS, à Genève et non en Somalie ou au Yémen. Elle y sera chargée du – asseyez-vous avant de lire – « suivi des questions multilatérales » (sic !). Pourquoi pas, de l’influence de la lune sur la reproduction des grenouilles autour du lac Léman ? Le montant de sa rémunération pour ce poste de planquée inutile, n’a pas été communiqué. Les chinois peuvent être tranquilles, avec des tocards pareils, les représentants de l’OMS qui doivent prochainement aller en Chine, pour enquêter sur l’origine de l’épidémie de Covid-19, ne vont pas les embarrasser.

Qu’on en finisse

La désinvolture du scénario de cette histoire interminable, va probablement valoir à la rédaction un abondant courrier de protestation des (nombreux?) lecteurs. Bref, dans des circonstances non précisées, le vérificateur – un peu cabossé – se retrouve, loin de hors-Ville 41, dans le Grand Désert Écarlate. Mais rassurez-vous, Contrôle qui n’a pas perdu le contact, a envoyé une aéromobile automatisée, pour le récupérer.

Toujours à la manière de …

L’une des images photographiques les plus célèbres de Denis Brihat. Réalisée en 1972, il n’en existe que 5 exemplaires originaux au format 30×40 cm. En janvier 1978, j’ai eu l’honneur de recevoir une reproduction au format carte postale de cette poire (belle Hélène ?), avec les bons vœux de nouvel an du Maître. Depuis, je ne peux pas passer devant un étalage de poires, sans y chercher la Vénus callipyge, que je n’ai toujours pas trouvée.

À la manière de …

Denis Brihat, mon maître en photographie, chez qui j’ai eu le privilège d’être un de ses élèves durant l’année 1975. Ce grand technicien m’est apparu comme un géant bienveillant, qui consacrait son talent à une approche macroscopique de la nature, pour en révéler la variété et la beauté, qu’il magnifiait par une recherche sur la couleur, en employant des virages métalliques. Cette technique, héritée des premiers maîtres de la photo (à l’époque argentique) du 19eme siècle, consistait, à partir d’un tirage photo en noir et blanc sur papier, à donner une couleur dominante à l’épreuve, en remplaçant partiellement le « gris » de l’argent par un composé métallique (sulfure de sodium, chlorure d’or, citrate de fer ammoniacal, chlorure cuivrique, argent colloïdal, sulfate de cuivre, sélénium, etc …). Grâce à l’acuité de son regard photographique et la maîtrise de cette alchimie complexe, Maître Brihat a créé des images qui défieront le temps. Depuis, je ne peux pas regarder un oignon, sans penser avec nostalgie à cette heureuse année d’apprentissage dans son fief de Bonnieux dans le Lubéron.

Oignon à l’état de croissance avancée – tirage au chlorure d’or.

Imbroglio scénaristique

Mais que vient faire ici, le lapin-aux-yeux-roses en train de poursuivre Alice ? Car dans l’Angleterre victorienne l’histoire réelle a été censurée. On n’ose imaginer ce qui s’est passé après, quand le lapin qui courait très vite (certains font des bonds jusqu’à 6 m de longueur, d’après un récent documentaire diffusé par Arte), a rattrapé Alice.