Une tradition picturale

Depuis le 19ème siècle, la représentation du harem, réel ou fantasmé, a été pratiquée par de nombreux maîtres de la peinture occidentale, parmi lesquels on peut citer, entre autres, Ingres, Gérome, Renoir et Matisse qui est allé plus loin quand, à partir de 1918, il décida de rester à Nice (jusqu’à sa mort en 1954). Il entretint un véritable harem de dames de compagnie et de modèles, jeunes et jolies, au point que Picasso, qui pourtant n’était pas un parangon de vertu, trouvait « exagéré qu’il continue à courir les femmes à son âge ». Picasso vivait alors avec Françoise Gilot, qui avait 40 ans de moins que lui. Ah ces artistes ! Une dernière déclaration définitive de Matisse, qui résume sa vie niçoise, « Je travaille aussi à l’École des Arts Décoratifs, je dessine la nuit et je b… le modèle ». Doit-on préciser que Mme Matisse – qui d’après ses photos et portraits peints – n’était pas excitante, l’a définitivement quitté en 1937 ?

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