« Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l’azur de la nuit transparente… » écrivit George Sand, à propos du génie musical de son chéri, le divin Frédéric Chopin. Cette « note bleue » joue comme la réverbération d’un champ de force intérieur qui nous fait passer de l’espace musical à l’espace pictural. Et inversement, avec Henri Matisse qui est sûrement le plus grand peintre du XXème siècle et dont la dernière période créatrice de papiers colorés et découpés, est éminemment musicale. Aujourd’hui, on ne peut rêver sur la silhouette d’une femme bleue, sans se référer au maître Matisse.