Image subaquatique

Ce n’est pas du flou artistique, c’est l’appareil photo qui est sous la douche. Le photographe qui, comme le Commandant Cousteau, est en ciré de marin avec son bonnet rouge, essaie de ne pas se noyer. Les connaisseurs en art, apprécieront l’hommage au grand maître Edgar Degas.

Vision panoramique

Nuit d’été au pays de Cocagne, à la manière (ou presque) du célèbre photographe David Hamilton, aujourd’hui très décrié, si ce n’est honni. À l’époque de sa gloire planétaire, on trouvait ses calendriers de jeunes filles en fleurs dans les chaumières les plus reculées de la France profonde et personne n’y trouvait rien à redire. On lui a aussi reproché de n’avoir aucune connaissance technique en photographie, entre autre parce que sa fameuse lumière hamiltonienne était obtenue avec un simple bas de soie posée sur l’objectif. Et alors ? La photographie est un art de la débrouille et Hamilton qui avait l’œil et un grand sens de la lumière, a su en tirer le meilleur parti. Nous avons eu les calendriers, lui il a eu les filles. Requiescat in pace ! Ici, à la différence d’Hamilton qui faisait son marché en Scandinavie, le modèle était en bronze, je lui ai juste ajouté du « grain de peau ». C’est valorisant, on dirait qu’elle a eu la variole.

Blue note

Champ de lavande au soleil couchant. Ce jeune et élégant couple a aimablement posé pour la photo. Heureux hasard, la couleur de la chemise était en parfaite complémentarité avec la dominante du paysage. Le flou artistique est provoqué par les vapeurs de la lavande en train de se distiller.

Film diapositif Kodachrome

Réalité diminuée

À notre époque de technologie effrénée et de réalité « virtuelle » ou pire, « augmentée« , il peut paraître paradoxal de s’intéresser aux Instamatic, ces appareils photo, grand public, mis sur le marché à un prix abordable par la Sté Kodak en 1963. Ces appareils, de conception sommaire, délivraient des images pas très nettes dont les possibilités d’agrandissement étaient limitées, mais qui, même si elles sont en partie effacées, ont gardé le charme des jours heureux. Petite digression pour passer à autre chose.

Un citoyen exemplaire

Soit disant pour défendre la démocratie en région PACA, les journalistes, toujours aussi avisés, ont exhumé de son sarcophage (un hôtel particulier de 600 m2), la quasi momie Bernard Tapie qui, dans le salon d’un grand hôtel parisien, est venu d’une voix d’outre-tombe à peine audible, prononcer des platitudes incompréhensibles, que les tenants de la gauche caviar ont traduit par un appel aux cons et citoyens (ou citoyens cons, c’est pareil) pour bien voter à Marseille. Car il parle d’or le bonhomme. Plusieurs fois impliqué dans des affaires judiciaires. Condamné à de la prison ferme pour corruption, subornation de témoins, abus de biens sociaux, faux, usage et recel de faux. Il doit toujours rembourser à l’État français, donc à nous tous les petits contribuables, 404 millions d’euros. Mettre encore ce nuisible combinard sur un piédestal, c’est une insulte aux honnêtes gens. Aussi, il ne faut pas s’étonner si aujourd’hui, beaucoup se détournent de la politique et ne vont plus voter.

Le grand retour

Tous ceux qui, dans notre petite ville très provinciale, fréquentent les ateliers de dessin avec modèles vivants, connaissent M… un modèle, particulièrement apprécié pour ses formes généreuses et la carnation de sa peau satinée. M… a de l’expérience et pose bien, mais il faut maîtriser le sujet à bras le corps et avoir une feuille de papier suffisamment grande.

Monotype

Le bikini, une invention française. C’est Louis Réard, ingénieur en automobile, donc connaisseur en belles carrosseries, qui inventa et présenta ce maillot de bain, deux pièces, en 1946 à la piscine Molitor de Paris. Le modèle faisant scandale et aucun mannequin professionnel n’acceptant de le porter, Réard dut engager une stripteaseuse du Casino de Paris. Le succès planétaire, ne s’est pas démenti jusqu’à aujourd’hui.