C’est la rentrée

Dans notre beau pays d’irréductibles râleurs et de plaintifs indéfectibles, il y a quand même des personnes qui osent exprimer sans retenue leur joie de vivre si communicative. Je me suis inspiré d’une affiche photo dans la devanture d’une boutique de mode féminine à Auch (Gers), dédiée aux femmes rondes et de grande taille. Je n’ai pas pu y entrer car c’était l’heure de la fermeture, mais j’aurais aimé connaître le modèle, à la beauté si épanouie. Le peintre Renoir l’eut appréciée.

Avant la bataille

C’était une ancienne usine d’engrais désaffectée et vouée à la démolition. Tout autour, la campagne était recouverte d’une poudre sulfureuse, attestant d’une activité « peu respectueuse de l’environnement », pour employer le langage choisi des médias. Sous le ciel plombé du début d’automne, il semblait que les bâtiments témoignant d’un passé industriel désormais disparu, appelaient à l’aide, mais on ne les a pas sauvés. Car depuis on y a construit un supermarché, alors qu’il y en avait déjà une demi-douzaine dans un rayon de 2 à 3 kilomètres. Vae victis !

Splouf !

C’était, il y a maintenant trop longtemps, à Rodez. Anaïs traversait en apnée, la piscine du village de vacances pour me permettre de faire des photos à la manière du peintre britannique David Hockney, alors très à la mode. Depuis l’artiste qui a sérieusement décliné, s’est retiré en Normandie, où il essaie bien maladroitement de peindre des pommiers. Monet, Cézanne, Pissarro, Boudin etc… peuvent dormir tranquilles. Même si ses images ne sont pas désagréables à regarder, ce fils de la perfide Albion, n’arrive pas à leur cheville.