Vie tranquille

Nature morte vaguement inspirée d’ une peinture à l’huile de Picasso, datée de l’été 1907 et intitulée « Fleurs exotiques » ou « Bouquet dans un vase », qui se trouve dans une collection particulière à Monte-Carlo. À la différence du maître Pablo qui a, sans aucun doute, passé de longues heures pour créer ce chef-d’œuvre (même si les « fleurs » sont absentes et le « bouquet » plutôt éthique), j’ai bâclé ça au pastel, de mémoire en quelques minutes, sans me préoccuper de la ressemblance avec l’original qui objectivement n’est pas terrible.

Une certaine respectabilité

On peut même dire « une respectabilité certaine ». C’est un artiste rigoureux pour ne pas dire rigide, chez qui on ne doit pas rigoler tous les jours. Ses sujets sont sérieux jusqu’à l’austérité, mais sa technique géométrique est solide et parfaitement maîtrisée. L’ensemble de son œuvre inspire la sérénité.

L’estocador

Notre revue, toujours soucieuse de vulgariser et démocratiser les évènements culturels, a rendu visite au célèbre toréador Pablo Picasso. Le maître de l’estocade – aujourd’hui à la retraite – nous a reçus avec simplicité dans une modeste dépendance du château de Vauvenargues, où il continue à s’entraîner régulièrement, afin de préparer son grand retour à la corrida. Nul doute que les « aficionados » lui réserveront un triomphe.

L’envol d’Icare

Échappée belle dans une galerie de Venise. C’était il y a longtemps, avant que l’ancienne « Cité des Doges » ne devienne un parc d’attraction pour les monstrueux bateaux de croisière. Charles Aznavour n’a pas fini de chanter « Que c’est triste Venise ».