Par manque d’inspiration, la séance d’atelier, m’était apparue globalement assez décevante. Mais j’aurais eu tort de tout jeter, d’emblée, à la corbeille, car partir d’un croquis plutôt banal, j’ai pu ultérieurement, sortir cette image électrique.
Un citoyen exemplaire
Soit disant pour défendre la démocratie en région PACA, les journalistes, toujours aussi avisés, ont exhumé de son sarcophage (un hôtel particulier de 600 m2), la quasi momie Bernard Tapie qui, dans le salon d’un grand hôtel parisien, est venu d’une voix d’outre-tombe à peine audible, prononcer des platitudes incompréhensibles, que les tenants de la gauche caviar ont traduit par un appel aux cons et citoyens (ou citoyens cons, c’est pareil) pour bien voter à Marseille. Car il parle d’or le bonhomme. Plusieurs fois impliqué dans des affaires judiciaires. Condamné à de la prison ferme pour corruption, subornation de témoins, abus de biens sociaux, faux, usage et recel de faux. Il doit toujours rembourser à l’État français, donc à nous tous les petits contribuables, 404 millions d’euros. Mettre encore ce nuisible combinard sur un piédestal, c’est une insulte aux honnêtes gens. Aussi, il ne faut pas s’étonner si aujourd’hui, beaucoup se détournent de la politique et ne vont plus voter.
Le grand retour
Tous ceux qui, dans notre petite ville très provinciale, fréquentent les ateliers de dessin avec modèles vivants, connaissent M… un modèle, particulièrement apprécié pour ses formes généreuses et la carnation de sa peau satinée. M… a de l’expérience et pose bien, mais il faut maîtriser le sujet à bras le corps et avoir une feuille de papier suffisamment grande.
Monotype
Le bikini, une invention française. C’est Louis Réard, ingénieur en automobile, donc connaisseur en belles carrosseries, qui inventa et présenta ce maillot de bain, deux pièces, en 1946 à la piscine Molitor de Paris. Le modèle faisant scandale et aucun mannequin professionnel n’acceptant de le porter, Réard dut engager une stripteaseuse du Casino de Paris. Le succès planétaire, ne s’est pas démenti jusqu’à aujourd’hui.
Un petit dernier !
Pour la route… Ville symphonique en adagio mineur.
Couac !
Cette année, les organisateurs du festival, n’ayant pas été satisfaits de l’affiche fournie par une graphiste locale, m’ont contacté en urgence pour que je crée quelque chose de plus musical. Finalement, ce que je croyais répondre à leur demande, ne leur a pas convenu et, officiellement, n’a pas été accepté. Cela ressortira probablement plus tard, sous une forme plus ou moins détournée. Ce sont les aléas de la vie d’artiste.
Toujours Taratata !
Été 2020, le succès ne fut pas unanime. D’autant plus que l’imprimeur ignare se crût autorisé à faire changer les couleurs par son graphiste maison. Résultat, les personnages en costume caca d’oie flottaient dans un ciel d’urine ! Ma réputation était sérieusement compromise. En plus, ce barbare avait effacé ma signature et mis la sienne.
Encore Taratata !
Pour l’été 2019. L’affiche fit un triomphe.
Taratata !
Avec l’été, reviennent les festivals. C’était en 2018, au bout d’une belle vallée du massif du Queyras.
La température monte
On annonce la réouverture prochaine des discothèques et autres lieux de plaisirs nocturnes. Ce qui semble avoir plus intéressé notre belle jeunesse que les élections régionales. Le masque sera fortement recommandé, mais pas obligatoire. Aucune importance, pourvu qu’elles ne cachent pas le bas. En attendant, ma voisine s’entraîne, en se déhanchant furieusement sur son balcon.