Plus inquiétante qu’elle n’y paraît. Pour vous en convaincre, lisez le très beau roman éponyme de Daphné du Maurier, qui a fait l’objet, assez récemment, d’une adaptation cinématographique très médiocre. Rien à voir avec la flamboyance du « Rebecca » de Hitchcock, autre chef-d’œuvre littéraire de du Maurier. Par contre le gros Alfred H. s’est complètement raté quand il a adapté « l’Auberge de la Jamaïque », toujours de du Maurier et aussi remarquable.
Perception
Dans la lumière du petit matin. Ceux qui ont une bonne acuité visuelle – les autres prenez une loupe ou un microscope – apercevrons sur la droite, un insecte qui bourdonne à la recherche de son petit déjeuner.
Altitude
Un oiseau de mauvaise augure de nos alliés (?) nord-américains traverse – évidemment – sans autorisation, le ciel de la doulce France. Cela résume l’état de vassalité dans les relations entre les deux pays. Les observateurs attentifs auront remarqué la profondeur et la beauté du ciel. Au vu de la nuance du bleu, je dirai que cela se passe dans le Queyras. Ce ne sont pas ma sœur et mon beau-frère, qui y vivent, qui me démentiront.
Autoportrait de l’artiste
En pied et décontracté.
Paysage post-moderne
Au-delà du mur d’enceinte, l’antique usine semblait reculer dans l’ombre du passé. Sous un ciel sulfureux, sa vénérable silhouette émettait encore une aura luminescente qui s’amenuisait inexorablement.
Visage
« Les dieux ne nous parleront face à face que lorsque nous aurons nous-mêmes un visage. »
C.S. Lewis
C’est la rentrée
Dans notre beau pays d’irréductibles râleurs et de plaintifs indéfectibles, il y a quand même des personnes qui osent exprimer sans retenue leur joie de vivre si communicative. Je me suis inspiré d’une affiche photo dans la devanture d’une boutique de mode féminine à Auch (Gers), dédiée aux femmes rondes et de grande taille. Je n’ai pas pu y entrer car c’était l’heure de la fermeture, mais j’aurais aimé connaître le modèle, à la beauté si épanouie. Le peintre Renoir l’eut appréciée.
En attendant…
Le retour à l’atelier…
N’ayez pas peur !
Avant la bataille
C’était une ancienne usine d’engrais désaffectée et vouée à la démolition. Tout autour, la campagne était recouverte d’une poudre sulfureuse, attestant d’une activité « peu respectueuse de l’environnement », pour employer le langage choisi des médias. Sous le ciel plombé du début d’automne, il semblait que les bâtiments témoignant d’un passé industriel désormais disparu, appelaient à l’aide, mais on ne les a pas sauvés. Car depuis on y a construit un supermarché, alors qu’il y en avait déjà une demi-douzaine dans un rayon de 2 à 3 kilomètres. Vae victis !