Créature de la nuit

Dans son excellent roman de SF, « Les ailes de la nuit », paru en France en 1975, l’écrivain américain Robert Silverberg ( né en 1935) décrit avec talent une Terre d’un futur post-apocalyptique dont les survivants d’un conflit nucléaire et/ou climatologique (aujourd’hui ça nous dit quelque chose), forment une étrange humanité ayant subi de multiples mutations et certains ont la capacité de voler après le coucher du soleil. Malgré un contexte catastrophique, ce n’est pas un roman pessimiste et la fin heureuse est porteuse d’espoir. Comme beaucoup de lecteurs adolescents, j’ai été amoureux de la jeune volante Avluela.

Le collectionneur

Le célèbre professeur Aji Kaminotora, éminent entomologiste à l’Université de Kyoto, est un chasseur redoutable, dont l’exceptionnelle collection d’étranges « bestioles », a déjà été présentée avec un succès jamais démenti, dans les plus grands musées du monde. Pour les initiés, il s’agit d’un autoportrait de l’auteur.

Ça ne déplait pas

Printemps à Tokyo. Le masque de beauté de cette contemporaine geisha, me rappelle celui que mettent les femmes de Madagascar pour se protéger du soleil. Peut-être cette coutume a-t-elle une origine similaire ? Encore qu’au Japon, il y a une motivation différente, celle de « l’Éloge de l’ombre », comme l’a si bien décrit l’écrivain Junichirô Tanizaki, dans son essai éponyme.

Au bled

J’y suis passé, il y a bien longtemps et je n’ai pas envie d’y retourner. Sous une lumière implacable, de rares personnes osaient se risquer à l’extérieur. Il fallait vraiment être le touriste inconscient, prêt à tout pour faire des photos. J’étais donc seul.