Journal de bord martien

37 octembre 2954. Ayant réussi à remettre en état l’une des bulles d’exploration, il survolait la Grande Steppe, dominée par la haute silhouette d’un homme-montagne qui s’était développé dans l’ancien cratère d’un volcan éteint. Décidément, la diversité de la vie minérale sur la planète rouge, n’avait pas fini de le surprendre.

Rivage n°11

Débris. Comme on disait à l’héroïque époque de la photo argentique, il y a du grain. Il fallait alors trouver un équilibre entre le « piqué » et le « grain ». Si on voulait du piqué, il fallait fermer le diaphragme et donc utiliser une pellicule à haute sensibilité, comme la Tri-X de Kodak qui avait beaucoup de grain et alors on perdait en piqué. Dans la pratique, l’équation était difficile à résoudre. Avec l’arrivée des pellicules Ilford HP4 puis HP5, les rendus se sont un peu améliorés. Mais beaucoup de photos des plus grands photographes du XXème siècle ne sont pas très nettes. C’est que leurs thuriféraires qualifient de flou artistique.