Puis vint la nuit…

La nuit où tomba le premier météore. On le vit passer au-dessus des vastes pâturages, ligne de flamme allant vers l’ouest, et disparaître au-delà de l’horizon, avant une brève lueur, suivie d’une sourde explosion. Parmi ceux, pourtant nombreux, qui l’aperçurent, personne ne s’est préoccupé, cette nuit-là, de rechercher la Chose qui était tombée.

Les visions

Ça y est les premières témoignages de énième main, donc irréfutables, commencent à fleurir. Avant l’arrivée imminente de leur invincible armada, il semble que les martiens aient envoyé d’étranges engins d’observation qui, nuitamment, survolent nos paisibles contrées.

L’explorateur

C’était un, sinon LE, spécialiste des contrées les plus arides de la Terre et qui de plus avait fait une brillante étude cosmogonique comparative avec les planètes du système solaire, dont Mars, même si, évidemment jusqu’à présent, il n’y était jamais allé. C’était donc l’homme indiqué pour donner son avis sur la faisabilité de l’invasion martienne.