Les Chinois, peuple industrieux et imaginatif, viennent de créer une nouvelle race de chien destinée aux nano-appartements dont les occupants sont les jeunes cadres dynamiques et célibataires qui vivent dans la périphérie de Hongkong. Le chien-meuble, canis mobilis qui grâce à un savant dressage peut se transformer en table, chaise, étagère etc… Outre son indéniable et utile fonction d’objet mobilier, le chien-meuble est un agréable animal de compagnie et de plus assure la protection de l’habitation. Enfin en cas de nécessité, on peut le manger ce qui n’est pas inhabituel en Chine. Voilà un concept révolutionnaire qui va agréablement nous changer du sinistre design scandinave qui, depuis trop longtemps, a  envahi notre beau pays  où jusqu’alors régnait le bon goût des styles  Henri II ou Napoléon III.

Faucon crécerelle – Falco tinnunculus, attendant patiemment l’heure de la promenade des poules  de la ferme voisine dont la propriétaire, Jacquie qui sait de quoi je parle, défend farouchement et courageusement la nombreuse progéniture de sa basse-cour. C’est une histoire vraie qui se passe au pays de Cocagne.

A la suite de notre précédent article, la société Laréoplane, le célèbre avionneur toulousain, nous demande de préciser que la qualité supérieure de conception et de construction de ses appareils ainsi que la parfaite maîtrise des équipages, permettent de surmonter tous les aléas météorologiques lors d’un voyage aérien. Ce que nous confirmons bien volontiers, étant nous-mêmes occasionnels passagers de leurs légendaires aéronefs. En exclusivité, la photo du prototype du nouveau fleuron de la flotte, l’Archéoptéryx 001, le prochain avio-nef révolutionnaire à propulsion aéromagnétique.

Au-dessus de la Méditerranée, l’avio-nef de la ligne régulière Toulouse-Tombouctou, avait rencontré une poche de mauvais temps qui secouait sa carlingue et ralentissait le battement de ses ailes dont les mécanismes grinçaient affreusement, ce qui accentuait l’angoisse des passagers dont certains – les plus fortunés – transmettaient déjà leurs testaments par T.S.F. à leurs notaires et les autres s’étaient réfugiés dans la religion.

Sur un sentier du pays de Cocagne.

Les pompeux savants et pseudo experts qui à la TV pérorent sur les mercantiles perspectives de la nécessaire conquête de la planète Mars, n’y connaissent rien. Et même s’ils y allaient, ils ne verraient pas le renard rubis qui parcourt les mers de cristal sous un ciel framboise traversé de nuages dorés.

Pays d’insouciance, rêve d’enfance.

Dans la chaleur de l’après-midi, un nuage esseulé se traîne péniblement au-dessus des champs récemment récoltés du bien-nommé Pays de cocagne.

Lundi dernier quelque part entre Lozère, Aveyron et Cantal, à la poursuite d’horizons lointains dignes d’un dessin animé de Hayao Miyazaki.

Le Comte de Monte-Cristo,  cet été au festival d’Avignon. Une performance de mise en scène portée par trois acteurs talentueux qui transfigurent cet adaptation du célèbre roman, pourtant bien poussiéreux, d’Alexandre Dumas. Si on a le courage on peut tenter de relire le chef-d’œuvre, je n’ai pas dépassé le premier chapitre.