Comme on l’a appris au cours d’anglais, Don’t judge a book by his cover, en bon français « il ne faut pas se fier aux apparences ». Elle est très sympa et a un humour très pertinent.
Trombine 5
A l’autre cours d’anglais. Il n’est pas d’un naturel bavard mais quand il parle, il a des choses à dire.
Trombine 4
En espagnol on a eu droit au récit de son voyage dans son pays d’origine. Cela a dû plaire au professeur parce que, pour une fois, il ne l’a pas interrompue mais la classe n’était vraiment pas passionnée et mon voisin de droite piquait franchement du nez. Je l’ai réveillé avant qu’il ne bascule de sa chaise.
Trombine 3
En anglais, elle a entrepris de nous raconter le dernier film qu’elle avait vu. C’était méritoire mais ça n’en finissait plus et franchement il fallait s’accrocher pour s’intéresser à cette histoire déprimante.
Trombine 2
Au cours d’anglais, un bon élève, très concentré sur un exercice d’expressions idiomatiques.
Trombine
La voisine d’en face au cours d’espagnol. Plutôt vaseuse, elle avait dû connaître un nuit difficile.
Demain les chiens
On nous annonce pour un futur proche (demain ou après-demain ?), les automobiles entièrement robotisées qui se déplaceront sans conducteur. Mais après l’inévitable engouement de la nouveauté, les hommes n’apprécieront pas cette nouvelle déshumanisation de leur quotidien et surtout la disparition d’un des derniers bastions où ils pouvaient encore faire la preuve de leur mâle suprématie dans ce début du 21ème siècle qui se féminise à outrance. Il est plus vraisemblable que les hommes vont apprendre à conduire à leurs chiens – ce qu’on commence déjà à voir dans certains coins reculés de la France profonde – qu’ils pourront continuer à engueuler à loisir, ce qu’ils n’osent plus faire avec leurs femmes.
Mea culpa !
La rédaction présente ses excuses à ses, ô combien, nombreux et fidèles lecteurs, pour l’absence, depuis trop longtemps, de nouvelles de son talentueux reporter-iconographe actuellement en voyage d’études. Nous faisons tout notre possible pour réactiver le trublion récalcitrant.
L’honorable correspondant
Celui qui m’attendait dans la cour de la maison de la communauté chinoise de Canton, avait au premier abord l’air d’un jeune étudiant bien tranquille, mais à y regarder de plus près, on voyait que c’était un vrai dur.
Bienheureux Aristide
Quand chargé d’un lourd sac à dos, en descendant de la montagne catalane, on arrive à Banyuls-sur-mer, accueilli par les voluptueuses statues du maître Aristide Maillol (1861-1944), le chantre de la beauté du corps féminin, on se dit que l’Arcadie n’est pas loin. Et on est tout de suite revigoré, surtout si c’est la fête des vendanges généreusement arrosée d’un ou mieux plusieurs verres de… banyuls.