Plage de Naiyang sur l’île de Ko Phi Phi. Plutôt tranquille car éloignée du centre et pour y aller, à pied c’était sportif ou en bateau collectif avec les cohortes de chinois, c’était dissuasif.
Pluie douce
Il était retourné sur la jetée où il l’avait rencontrée. Là où elle lui était apparue diaphane et, mystérieuse comme une fée.
La Vérité première
C’était lui le Grand Savant qui, dans un élan d’inspiration divine, venait de percer dans son misérable bureau, la sublime essence de la formule suprême, (…) et maintenant il savourait la béatitude spirituelle de la tenir bien serrée dans ses mains, comme une douce et irrésistible créature humaine qui serait sienne.
Dino Buzzati
Le Grand Dominateur
C’était une merveilleuse matinée ensoleillée, c’était un crépuscule orageux, c’était une tiède nuit éclairée par la lune, c’était un glacial après-midi de tempête, c’était une aube de cristal très pure, c’était seulement l’heure rare et merveilleuse de la victoire que peu d’hommes connaissent.
Dino Buzzati
En chasse
Homme-busard, planant au-dessus des giboyeuses prairies du Pays de cocagne.
Partition sidérale
Ses élytres électroniques largement déployées, le Ptéranodon croisa au large des ruines d’une ancienne cité dérivante, qui avait fait sécession lors de la période que les historiens ont baptisée, la Grande dislocation, laquelle – comme l’indique l’Encyclopédie des civilisations archaïques sur les exoplanètes de l’Ancien système solaire – était liée à la révolte contre les machines. C’était il y a bien longtemps.
Cauchemar sidéral
Après avoir rebondi sur le formidable champ gravitique de Jupiter, le Pourquoi pas? fut relancé vers la constellation du Cygne et traversa les vestiges d’une antique cité dérivante qui s’était détachée de l’agglomération orbitale, pendant – ce que les historiens ont appelé – la Grande révolte contre les androïdes. Ce qui, d’après l’Encyclopédie des civilisations archaïques sur les exoplanètes de l’Ancien système solaire, aurait mis fin à la suprématie des machines.
Œuvre n°17
Horizon lointain.
Composition et cadrage, toujours dans la manière du maître Kaminotora.
Œuvre n° 11
Tôt le matin à Shibuya.
C’est avec cette image que le maître a commencé au début des années 1980, la longue et inépuisable série – à ce jour non terminée – des paysages féminins.
Œuvre n°4
Portrait de jeune homme.
Cette image de jeunesse du maître Kaminotora, vraisemblablement réalisée en 1974/75, lors de sa formation en France, est caractéristique de le pérennité de son style. Format quasi carré (prises de vues au Rolleiflex ou à la chambre Technika Linhof) et singularité du cadrage.