Quand, en pleine nuit dans la forêt tropicale, vous espérez aller discrètement aux toilettes, malgré le charivari de la vie nocturne, et qu’à l’endroit de poser vos fesses, vous rencontrez un lépidoptère de plus de 25 cm d’envergure, vous repartez en courant faire votre commission ailleurs.

Difficile à déterminer, à cause de l’absence de cernes sur ce tronc d’arbre, abattu dans la forêt ombrophile de San Gerardo de Dota au centre du Costa-Rica. Vu sa taille imposante, il était estimé autour de 40 ans.

Aperçu à la longue vue, cet alouate ou singe hurleur, dans la forêt de Corcovado au sud du Costa-Rica. Quand ce placide primate crie pour communiquer avec ses congénères, sa voix peut porter jusqu’à 5 km. Donc il vaut mieux ne pas être à côté. Cette photo, techniquement compliquée, a été prise par Adrien.

Beauté et étrangeté des dessins en négatif qui ornent les feuilles de cet agave.

Difficile de faire plus simplet. Avec la canicule, l’inspiration fout le camp ! Ceci étant, si cette image prosaïque avait été signée Marcel Duchamp ou Man Ray, d’une part elle serait considérée comme avant-gardiste et d’autre part elle vaudrait assez cher pour m’aider à changer mon appartement HLM d’un quartier devenu médiocre, avec un presque luxueux petit penthouse sur la plage de Palavas-les-flots. La classe !

Le musicien Jean-Sébastien Bach, se reposant sur la rambarde d’un pont de Weimar, pour composer l’une de ses célèbres partitas qui sera génialement interprétée par le pianiste Glenn Gould.

Au large des falaises d’Etretat, là où Arsène Lupin n’est jamais très loin.

Massif de l’Aigoual, en fin d’après-midi sur le chemin du retour, non balisé mais assez facile à suivre et accompagné par le frémissement de l’herbe qui guidait nos pas.

Non Monsieur Magritte, c’est une fenêtre, par laquelle les jours de mistral, on aperçoit les nuages glisser au-dessus de la vallée du Rhône, près d’Avignon. C’est là qu’on réalise que la réputation du peintre René M. est très surfaite et par voie de conséquence, son musée à Bruxelles particulièrement décevant. Ce qui m’étonne beaucoup de la part de nos amis belges, qui dans le seul domaine de l’image contemporaine, comptent des créateurs exceptionnels comme Folon, Hergé et Franquin.

À la fin d’une journée de randonnée physiquement engagée, apercevoir cette merveille dans la lumière déclinante d’un sous-bois, vaut toutes les récompenses.