La diva

Elle avait été la terreur des scènes d’opéra. Une virago hystérique qui compensait ses défaillances lyriques de plus en plus fréquentes par des coups de colère homériques. Avec le temps, le public s’était lassé, les engagements s’étaient inexorablement raréfiés avant de définitivement cesser. Aujourd’hui elle en est réduite à se disputer avec ses femmes de ménages qui ne restent pas longtemps en place et tenter de passer ses colères sur ses innombrables chats.

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