Ce n’était pas à Washington mais à Tataouine. Au début du mois de mai, il y faisait déjà très chaud. Les touristes étaient cloîtrés dans leurs hôtels climatisés et dans le bled, il n’y avait pas âme qui vive, à part quelques palmiers. À l’office du tourisme local qui m’avait conseillé cette balade, ils devaient bien rigoler, car il fallait vraiment être fou pour se risquer dans un endroit pareil. Avec la tête protégée par un chèche, c’était supportable. Je me la suis donc jouée à la « Lawrence d’Arabie », mais il n’y avait pas de spectateurs.