Chroniques de la planète rouge.

Dans le grand désert « Amarillo », qui se situe au milieu de la Patagonie, les écrits du vent restent à jamais gravés à la surface de la terre durcie par les intempéries. Mais nul n’en comprend plus la langue.

Emballage plastique en forme d’arbre, le meilleur ami de l’homme.

En Lomagne, où la campagne est remplie de chevaux, on finit par avoir des hallucinations équines.

Ce n’est pas un paysage imaginaire, mais je ne me souviens pas précisément où c’était. Je me suis servi du croquis rapide d’un maigre cours d’eau dans l’aride campagne méridionale, que j’ai transformé en travaillant à la plume sur du papier mouillé. Après la canicule estivale, un rêve de pluie.

Plus inquiétante qu’elle n’y paraît. Pour vous en convaincre, lisez le très beau roman éponyme de Daphné du Maurier, qui a fait l’objet, assez récemment, d’une adaptation cinématographique très médiocre. Rien à voir avec la flamboyance du « Rebecca » de Hitchcock, autre chef-d’œuvre littéraire de du Maurier. Par contre le gros Alfred H. s’est complètement raté quand il a adapté « l’Auberge de la Jamaïque », toujours de du Maurier et aussi remarquable.

Dans la lumière du petit matin. Ceux qui ont une bonne acuité visuelle – les autres prenez une loupe ou un microscope – apercevrons sur la droite, un insecte qui bourdonne à la recherche de son petit déjeuner.

Un oiseau de mauvaise augure de nos alliés (?) nord-américains traverse – évidemment – sans autorisation, le ciel de la doulce France. Cela résume l’état de vassalité dans les relations entre les deux pays. Les observateurs attentifs auront remarqué la profondeur et la beauté du ciel. Au vu de la nuance du bleu, je dirai que cela se passe dans le Queyras. Ce ne sont pas ma sœur et mon beau-frère, qui y vivent, qui me démentiront.

En pied et décontracté.

Au-delà du mur d’enceinte, l’antique usine semblait reculer dans l’ombre du passé. Sous un ciel sulfureux, sa vénérable silhouette émettait encore une aura luminescente qui s’amenuisait inexorablement.