C’est l’heure de repartir, le chemin est encore long.
Silhouette dans un paysage
J’avais oublié mes lunettes et l’autofocus de l’appareil photo était détraqué. Alors voilà le résultat ! Se reconnaîtra qui pourra.
Impression printanière
Avec toute la pluie qui est tombée depuis l’hiver, la végétation du bord des chemins prend des allures de jungle impénétrable. Cette image est un mélange, de crayon, aquarelle, pastel gras et pastel sec. C’est plus ou moins réussi, mais cela aurait pu être pire.
Nuit d’encre
Sommeil sans souvenir des rêves.
Paysage nostalgique
Ce sont les anciens bâtiments d’exploitation des salins de Maguelone (près de Montpellier), dont les activités ont cessé dans les années 1950. Le site a été repris par le Conservatoire du Littoral qui l’a transformé en une réserve naturelle de protection, principalement de l’avifaune. C’est un lieu très agréable proche de la « grande » ville, où l’on peut circuler à pied, en vélo ou à cheval. Malheureusement le Conservatoire ayant des moyens limités, les anciennes machines et installation des salins n’ont pu être préservées et ont au fil du temps irrémédiablement disparu. Il ne reste que quelques photographies prises il y a près de 25 ans. Déjà !
Rêverie au bord de la piscine
Il s’agit de Lydia Delectorskaya, modèle, secrétaire, dame de compagnie, femme à tout faire, garde-malade, et accessoirement distraction sexuelle, qualifiée pudiquement de « muse » du peintre Henri Matisse. Cette « russe » qui partagea pendant 20 ans la vie du célèbre peintre, provoqua le départ définitif du domicile conjugal de Mme Matisse qui, il faut le reconnaître objectivement, n’était vraiment pas excitante. L’artiste lui-même n’était pas marrant. La pauvre Lydia n’a pas dû s’amuser tous les jours, son dévouement au couple Matisse n’en est que plus méritoire.
Vertigo
En approche de la « Brèche de Roland », spectaculaire point d’entrée du Parc d’Ordesa et Mont Perdu, dans les Pyrénées Aragonaises. Pendant une semaine nous y avons randonné sur des sentiers étroits, au-dessus d’à-pics vertigineux qui dominent le Canyon d’Ordesa. Un souvenir inoubliable qui, rétrospectivement, me donne un peu la tremblote. Quand je pense que j’étais le guide d’un petit groupe de « poilus aux pattes » qui m’accompagnaient en toute confiance, en dépit des vautours qui tournoyaient lentement au-dessus de nos têtes.
L’âge farouche
Image inspirée des formidables romans préhistoriques de J.-H. Rosny Aîné (1856-1940), impérissable auteur de « La Guerre du feu », mais pas que, il y en a d’autres, tous aussi passionnants. Ma préférence va à au« Félin géant ».
Un temps de réflexion
Trouver autre chose en prenant des risques. Ce n’est pas le cas de ce dessin qui relève du « remplissage », destiné à faire patienter certains lecteurs ayant eu l’obligeance de secouer notre inexcusable improductivité.
Vers la ligne claire ?
La tentation de toujours revenir aux vieilles recettes éprouvées mais qui, avec le temps, se révèlent trop faciles et décevantes.