Modernité

À la fin des années 60, le prêt-à-porter des jeunes couturiers a propulsé la femme dans une anticipation futuriste, par la géométrisation de la silhouette, l’utilisation de matières synthétiques et l’emploi de coloris acidulés. On est à des années-lumières des délires porno-chic ou trash de la décennie 2000.

Attitude

Exercice d’école de la « Famous Artists School » (basée à Westport dans le Connecticut), et qui à la fin des deux années d’enseignement, proposait une spécialisation, soit en peinture artistique, soit en illustration commerciale, ce que j’avais choisi et dans laquelle il y avait un chapitre sur le dessin de mode. Il m’en est resté quelque chose. C’est plutôt facile et cela détend, surtout après un dessin d’architecture compliqué.

Déboussolé

Dans l’extraordinaire galerie des cartes du musée du Vatican, on change de monde, d’époque et même de planète. Au-delà de la richesse artistique exceptionnelle du lieu et de la splendeur des cartes géantes qui y sont exposées, on réalise la puissance de la papauté qui, dans le passé, a dominé le monde connu. Cela donne le vertige. Ceux qui ont le compas dans l’œil, auront apprécié la double perspective divergente. Le plus difficile n’a pas été de dessiner la carte, mais le cadre.

Rémanence

Maintenant il se rappelait la nuit où, à bord d’un biplan Henschel Hs-123 équipé de flotteurs, il volait dans la tempête qui déchaînait les vagues de la Méditerranée, à la recherche du sous-marin en perdition au large de la Corse.

Sur les ailes d’un ange

Les premières heures de ce début d’année, sont déjà gâchées par une débauche vertigineuse de déclarations toujours plus stupides, des gens de la politique et de leurs thuriféraires journalistiques. Cela donne envie – comme dans les chansons du très sympathique et très populaire Robert Charlebois – d’enfourner une belle machine, pour enlever sa belle et partir escalader les belles collines du Québec. C’est plus sympa et moins nul.

L’année commence mal !

Par décret présidentiel du 31 décembre 2021, publié au J.O. du 1er janvier 2022, Mme Buzyn (Agnès, Francine) ex-ministre catastrophe de la santé, démissionnaire en pleine guerre contre la Covid, mise en examen devant la Cour de Justice de la République pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans sa gestion de l’épidémie, et actuellement embusquée à l’OMS en Suisse, a été promue chevalier de la Légion d’Honneur. C’est indigne pour les vrais légionnaires méritants, qui devraient renvoyer leur décoration. Quant à la majorité des tocards et des combinards qui figurent sur la liste du J.O., elle est consternante de médiocrité. Autrefois, en période de guerre, les déserteurs étaient fusillés. Mme Buzyn mérite bien ce juste châtiment.

L’homme de Buenos-Aires

L’Organisation avait envoyé son meilleur homme à Rome. C’était un dur, mais ça se voyait trop ! Il faut dire qu’on l’avait rafistolé à la va-vite après son retour du front de l’Est. Dans la cité papale, il allait faire tache au milieu des pèlerins. Car il devait rencontrer son contact dans la galerie des cartes du musée du Vatican, sous la carte de la Corse, qui a la curieuse particularité d’être orientée « cul par-dessus tête ». Ce qui avait quelque chose de prémonitoire.

Belle de jour

L’un des plus beaux spécimens de la collection de papillons de mon père. Parfaitement conservée dans la créosote, elle n’a pas bougé depuis 25 ans. Il s’agit d’une femelle de l’espèce « Catagramma cyanasura », originaire d’Amérique du Sud. Les esprits curieux pourront se reporter au volumineux « Atlas des Papillons du Monde » du général H-L Lewis, grand voyageur et collectionneur émérite qui, dans son remarquable ouvrage, répertorie plus de 5000 espèces de papillons diurnes.

Marin d’eau douce

Son créateur lui avait prêté des aventures aussi exotiques qu’imaginaires sur toutes les mers du globe. Mais en réalité, le capitaine Corto Maltese n’a jamais quitté les rives du lac Léman où, depuis plusieurs décennies, il promène des touristes sur un poussif bateau à aubes. Malgré les ans, il reste fringant et cultive toujours son accent italien d’opérette qui fait pâmer les midinettes. Son teint hâlé n’est pas dû aux embruns mais à la dive bouteille.

Telle mère tel fils

Nul besoin de test ADN, Tintin est bien le fils de Bécassine. Le célèbre reporter est le fruit des amours ancillaires du futur roi des Belges, Léopold III qui, pendant la guerre de 14-18, était venu en France, rencontrer ses compatriotes réfugiés à Ste-Adresse, agréable station balnéaire surplombant Le Havre. C’est depuis cet endroit surélevé que Bécassine, engagée dans la défense passive et équipée de jumelles, surveillait la mer pour prévenir les attaques des sous-marins allemands, les terribles U-bootes. À défaut de sous-marin, la naïve Bécassine fut torpillée par le libidineux Léopold et 9 mois plus tard… arriva ce qui devait arriver. Ce qui ne manqua pas de contrarier Mme la marquise de Grand-Air. Pour plus de détails, nous invitons nos lecteurs à relire les édifiants albums, « Bécassine attend un bébé » et « Bécassine joue à la maman ».