
Mouvement perpétuel



« Perspective n° XII » ou « La vallée des roses » est également une œuvre importante du maître borduro-syldave, Zoltan Plekzygladz, que l’on peut également admirer, en ce moment, au Centre Georges-Pompidou.


Depuis le 19ème siècle, la représentation du harem, réel ou fantasmé, a été pratiquée par de nombreux maîtres de la peinture occidentale, parmi lesquels on peut citer, entre autres, Ingres, Gérome, Renoir et Matisse qui est allé plus loin quand, à partir de 1918, il décida de rester à Nice (jusqu’à sa mort en 1954). Il entretint un véritable harem de dames de compagnie et de modèles, jeunes et jolies, au point que Picasso, qui pourtant n’était pas un parangon de vertu, trouvait « exagéré qu’il continue à courir les femmes à son âge ». Picasso vivait alors avec Françoise Gilot, qui avait 40 ans de moins que lui. Ah ces artistes ! Une dernière déclaration définitive de Matisse, qui résume sa vie niçoise, « Je travaille aussi à l’École des Arts Décoratifs, je dessine la nuit et je b… le modèle ». Doit-on préciser que Mme Matisse – qui d’après ses photos et portraits peints – n’était pas excitante, l’a définitivement quitté en 1937 ?

M… est un modèle très connu des artistes amateurs de notre petit ville. La première fois qu’on s’essaie à la dessiner, on est assez surpris et on ne sait pas trop comment s’y prendre. Mais ensuite, on se rend compte qu’elle pose très bien et est un excellent modèle qui nous aide à travailler l’étude de l’anatomie.

Découverte aux Studios de la Victorine à Nice, Henriette Darricarrère fut, de 1920 à 1927, le plus important modèle de Matisse qui « aimait par-dessus tout, le fait que son corps accrochait la lumière comme une sculpture ».

À ceux qui disaient à Matisse, à propos de sa représentation des femmes, que s’il en rencontrait de pareilles dans la vie, il se sauverait épouvanté, le maître répondait : « Avant tout, je ne crée pas une femme, je fais un tableau ».

Le portrait imaginaire du héros malheureux d’un des chefs-d’œuvre de la littérature russe, « Le Maître et Marguerite », écrit par Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) né à Kiev, en Ukraine.

Henri Matisse en 1906, il a alors 37 ans. Il s’intéresse au fauvisme et passe la saison d’été à Collioure.

Ce portrait fortement penché (à cause de la houle) a été peint en 1930 par Henri Matisse sur le navire qui le conduisait à Tahiti, d’où le 6 juin il écrit à Pierre Bonnard : « N’ai absolument rien fait, excepté de mauvaises photos ». Ce qui est inexact et sévère pour lui-même, car plus tard en 1931, il dira des ciels tahitiens : « De telles couleurs ne peuvent devenir fertiles que dans le souvenir, quand on les a mesurées à nos propres couleurs ». Son génie pictural a prouvé sa clairvoyance créatrice.