Vous avez dit bizarre ?

Dans la petite ville de M… qui se prend pour la capitale du Midi, on voit vraiment de drôles d’oiseaux. De jour, c’est déjà limite, mais la nuit cela fait peur. Sur l’image, le ciel étoilé est évidemment imaginaire, mais le bonhomme est authentique. Les braves gens ont intérêt à cacher leurs enfants !

Attrape-fesses

Messieurs, cet indispensable outil de séduction est particulièrement conseillé à la plage, dans les transports en commun et dans tous les lieux bondés. Simple et rapide d’utilisation, il vous permettra de captiver sans danger la créature de vos rêves. En effet, l’heureuse élue ne pourra pas vous gifler parce que vous lui auriez mis la main aux fesses. S’adapte aux tailles les plus courantes, un modèle spécifique existe pour les tailles XL à XXXL. Sa fabrication soignée et éprouvée de la Manufactures des armes et cycles de St-Étienne, est un gage de qualité. Remboursement si non satisfait.

Pince à coquillage

Cet outil de conchyliculture permet d’attraper aisément et sans danger, les coquillages les plus rapides et les plus féroces. Un outil similaire, parfaitement stérilisé, est utilisé en médecine psychiatrique, pour soigner les émotifs et les déprimés. Il a été inventé par le professeur Boris Vian et s’appelle l’attrape-cœur. La presse, toujours à l’affût du sensationnel et médisante, a fait état de certains praticiens qui s’en seraient servi pour séduire leurs patientes. Il s’agit de rumeurs sans fondement.

La plage imaginaire

Ce n’est pas la plage de Palavas… les-Flots qui, au grand dam de ses habitants, n’est plus fréquentée que par des émules des Bidochon et des Tuche. C’est la plage mythique hollywoodienne du cinéma américain des années 1940/50. Quand des actrices sophistiquées comme par exemple, Joan Crawford, Ingrid Bergman et/ou Lana Turner sortaient de l’eau pour se jeter dans les bras de Gary Cooper, Kirk Douglas et/ou Burt Lancaster (excusez du peu). C’était cousu de fils blancs, mais cela faisait rêver.

Ça bulle !

Une autre image de naïade sportive, toujours lors d’une sélection pour un championnat de France. À l’époque où j’ai pris ces photos, le public n’était pas hypercontrôlé, ni canalisé dans des espaces restreints et strictement délimités. Avec un gros appareil photo en bandoulière, on passait facilement pour un professionnel et on pouvait ainsi se balader tranquillement dans les coulisses et faire toutes les photos qu’on voulait, sans être poursuivi à cause du fantaisiste « droit à l’image » ou du supposé « respect de l’intégrité féminine ». Si j’avais pu imaginer comment aujourd’hui ça tournerait, j’aurais engrangé encore plus de photos.

Intermède aquatique

Une naïade sportive récupère dans le bassin olympique, lors d’une sélection pour un championnat de France. C’est la deuxième version d’une ancienne image, cette fois-ci sans artifice numérique. L’effet « humide » a été obtenu à l’aquarelle sur du papier ordinaire qui s’est déformé. Aussi simple que ça.

Le grand déchirement

Il s’agit de la version posthume du célèbre tableau « La Bataille d’Alexandre » d’Albrecht Altdorfer (1480 – 1538), dont l’original se trouve à la Alte Pinakotekh de Munich. Ici le maître de Ratisbonne a réussi à donner une image de l’infini du paysage « géographique », qui était strictement délimité par le cadrage spatial, à la Renaissance. L’association de la précision du dessin avec la richesse des modulations chromatiques, en fait un incontestable chef-d’œuvre intemporel.

Ndlr – La rédaction n’est pas responsable des considérations artistiques, fumeuses et absconses, qui ont été « pompées » dans un livre d’art, dont on se demande qui peut avoir le courage de le lire ça.