Petit footing dans la campagne proche, en fin d’après-midi. La lumière était rousse et la fille aussi.
Image modeste
Ferme solitaire dans le parc des volcans du Massif Central. Sans crayonné préalable, directement à la plume sur du papier ordinaire et sans se focaliser, ni sur les proportions, ni sur les règles de perspective. L’ensemble est assez ressemblant. Un grand souvenir de randonnée.
Pour en finir
Mille-feuille de nuages, au soleil couchant.
Vous avez dit étude ?
Là, le père Monet a vraiment abusé d’absinthe, ce qui, à l’évidence, a stimulé sa créativité. Au XIXème siècle, beaucoup d’artistes et écrivains (Manet, Daumier, Toulouse-Lautrec, Degas, Baudelaire, Zola, pour n’en citer que quelques-uns) ont consommé de l’absinthe et/ou en ont fait le sujet de leurs œuvres. Cette liqueur alcoolique à base d’une plante toxique a été interdite en France de 1915 à 1988 et depuis, le dictionnaire Larousse est très laconique à ce sujet. Heureusement, j’ai hérité d’un dictionnaire encyclopédique datant des années 1890/1900, et qui donne la recette détaillée pour distiller de l’absinthe. Alors, avis aux amateurs de ce breuvage à la réputation funeste.
Ça c’est une étude !
Nuages dans un ciel acide. Encore une brillante variation du maître Monet qui, ce jour-là, avait dû forcer sur l’absinthe.
Toujours une étude
Et quelle étude ! Une fois encore, le maître Claude Monet, nous stupéfie par son approche de la lumière et de la couleur.
Encore une étude
Il s’agit d’une « étude de nuages » de Claude Monet (1840-1926), provenant d’une série qui vient d’être fortuitement découverte dans le grenier de la maison de Giverny, où le grand maître de l’impressionnisme a passé les dernières années de sa vie. Nous avons pu obtenir l’exclusivité de publication de ce remarquable polyptyque, avant l’exposition « Les séries de Claude Monet », qui aura lieu au printemps prochain et qui regroupera, outre les plus connues, comme les vagues, les reflets d’eau, la cathédrale de Rouen et les nymphéas (évidemment et osons le dire, hélas), d’autres, jusque là ignorées du grand public, mais beaucoup plus originales.
Barbouillage
Il ne faut pas se fier aux apparences, ce salmigondis de couleurs est une « étude de ciel », proprement exécutée au pastel par Edgar Degas (1834 -1917). Heureusement que c’est signé (en bas à gauche), sinon cela aurait sûrement fini à la poubelle. Ce n’est pas l’œuvre la plus convaincante du grand maître, et encore… notre photographe l’a bien améliorée.
À la sauvette
Les caméras de surveillance du Musée d’Orsay, ont enregistré l’image d’un célèbre visiteur qui, à l’évidence, était venu, en catimini, admirer l’œuvre la plus célèbre de ce respectable musée. Placé dans un couloir exigu, le tableau de Gustave Courbet (1819-1877), ne peut être regardé qu’à la va-vite, sous peine de passer pour un érotomane compulsif et s’attirer les foudres des bien-pensants de l’ultra féminisme militant. On se demande même, comment les adeptes de la confusion des genres, ne l’ont pas encore fait décrocher et même brûler. Après tout, on a récemment brûlé en autodafé au Canada, des albums de « Tintin » et de « Lucky Luke ». Alors, il n’y a rien d’impossible !
Photogramme
1936, le cinéaste Jean Renoir tourne « Partie de campagne », adapté d’une nouvelle de Maupassant. Le film qui n’est sorti qu’en 1946, après les chefs-d’œuvre que sont « La Grande illusion » (1937), « la Bête humaine » (1938) et « La Règle du jeu » (1939), est apparu comme une gentille pochade en hommage à son père, l’illustre peintre Pierre Renoir. Pour la petite histoire, l’assistant, à droite, est Henri Cartier-Bresson qui deviendra un célèbre photographe, à mon avis, très surestimé.