Il faut passer à l’action !
Test de Rorschach
Si vous voyez un coquelicot, c’est bien. Mais si vous voyez autre chose, il vaut mieux aller consulter un médecin spécialisé. Alors il faudra être patient, car d’après les médias qui tournent en boucle, les psy seraient, en ce moment, très sollicités.
Lingerie
Pour une remise en route après quelques jours de vacances. Cela dérouille agréablement la main, car après avoir tracé les lignes, il a fallu appliquer les couleurs en « caressant ». Le sujet en vaut la peine.
Vous avez dit bizarre ? 2
La célèbre réplique de Louis Jouvet dans « Drôle de drame », le film de Marcel Carné, pourrait parfaitement s’appliquer à ce très bizarre appareil photo. Il s’agit d’un ZENIT « Horizon » fabriqué en URSS dans les années 1960, par l’entreprise KMZ (Kranogorskiy Mechanicheskiy Zavod). Vous avez eu de la chance, on ne vous l’a pas écrit en cyrillique. Cet appareil argentique qui utilisait le film standard de 35 mm, était équipé d’un objectif rotatif f2.8/48 mm pivotant à 120°, qui permettait de faire des photos panoramiques. La construction était solide mais très frustre (vitesses d’obturation limitées à 1/30 , 1/60 et 1/125) par contre l’objectif, comme pour tous les modèles de la gamme « Zenit », était très correct. Pour avoir eu un en mains, je me souviens de beaux effets de flou en arrière-plan, qu’aujourd’hui on qualifie pompeusement de bokeh.
Repentir
La même image que la précédente, mais avec une technique plus classique et mieux maîtrisée. Il faut savoir rester modeste et ne pas jouer à l’artiste.
Image expérimentale
Trop de couleurs nuit à la lisibilité des images, mais pas assez aussi. Pourquoi un ciel jaune ? Parce que c’est complémentaire du bleu. Franchement, le résultat n’est pas très réussi. C’est censé être l’île de Sein dans le Finistère. Ceux qui y sont allés, la reconnaîtront peut-être.
Le géant qui fait peur
Le Mont-Ventoux, ce « géant de Provence », est une montagne unique, à la fois inquiétante et sacrée. Il faut être allé à son sommet pour le comprendre. J’ai tenté son ascension en vélo, depuis Sault, c’est beaucoup moins dur que depuis Malaucène ou Bédoin, mais j’ai dû renoncer à cause d’une défaillance de freins. Je l’ai descendu en VTT, par les pierriers et les sentiers de forêt. Et je l’ai monté en raquettes à neige en hiver. Chaque fois, je me suis senti minuscule sur ce géant endormi, aux réactions imprévisibles. Ici, il s’agit d’une estampe de l’immense dessinateur et graveur japonais, Hokusai qui, à la fin de sa vie, se mit au vélo et envisagea d’escalader le Ventoux, mais ses forces déclinantes ne lui permirent pas d’atteindre le sommet et plutôt que de se faire hara-kiri, il réalisa cette estampe, digne de sa célèbre série « Les 36 vues du mont Fuji ».
Préparatifs
La fin de l’année se rapproche et le service de gériatrie de l’hôpital prépare déjà la fête de Noël de ses résidents. Cette fois-ci encore, j’ai eu le plaisir de dessiner la couverture de leur menu, qui donne envie de se faire inviter.
Sieste nuageuse
Toujours sur l’Aubrac, toujours à l’aquarelle. Certains de nos fidèles (et nombreux?) lecteurs, nous reprocheront ces « facilités ». Mais pourquoi se priver ? Dans le genre modeste, c’est plutôt agréable à faire et à regarder.
Nuage paresseux
Sur les rondeurs de l’Aubrac. La légèreté et la magie de l’aquarelle, quand ça bave comme il faut.