L’année commence mal !

Par décret présidentiel du 31 décembre 2021, publié au J.O. du 1er janvier 2022, Mme Buzyn (Agnès, Francine) ex-ministre catastrophe de la santé, démissionnaire en pleine guerre contre la Covid, mise en examen devant la Cour de Justice de la République pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans sa gestion de l’épidémie, et actuellement embusquée à l’OMS en Suisse, a été promue chevalier de la Légion d’Honneur. C’est indigne pour les vrais légionnaires méritants, qui devraient renvoyer leur décoration. Quant à la majorité des tocards et des combinards qui figurent sur la liste du J.O., elle est consternante de médiocrité. Autrefois, en période de guerre, les déserteurs étaient fusillés. Mme Buzyn mérite bien ce juste châtiment.

L’homme de Buenos-Aires

L’Organisation avait envoyé son meilleur homme à Rome. C’était un dur, mais ça se voyait trop ! Il faut dire qu’on l’avait rafistolé à la va-vite après son retour du front de l’Est. Dans la cité papale, il allait faire tache au milieu des pèlerins. Car il devait rencontrer son contact dans la galerie des cartes du musée du Vatican, sous la carte de la Corse, qui a la curieuse particularité d’être orientée « cul par-dessus tête ». Ce qui avait quelque chose de prémonitoire.

Belle de jour

L’un des plus beaux spécimens de la collection de papillons de mon père. Parfaitement conservée dans la créosote, elle n’a pas bougé depuis 25 ans. Il s’agit d’une femelle de l’espèce « Catagramma cyanasura », originaire d’Amérique du Sud. Les esprits curieux pourront se reporter au volumineux « Atlas des Papillons du Monde » du général H-L Lewis, grand voyageur et collectionneur émérite qui, dans son remarquable ouvrage, répertorie plus de 5000 espèces de papillons diurnes.

Marin d’eau douce

Son créateur lui avait prêté des aventures aussi exotiques qu’imaginaires sur toutes les mers du globe. Mais en réalité, le capitaine Corto Maltese n’a jamais quitté les rives du lac Léman où, depuis plusieurs décennies, il promène des touristes sur un poussif bateau à aubes. Malgré les ans, il reste fringant et cultive toujours son accent italien d’opérette qui fait pâmer les midinettes. Son teint hâlé n’est pas dû aux embruns mais à la dive bouteille.

Telle mère tel fils

Nul besoin de test ADN, Tintin est bien le fils de Bécassine. Le célèbre reporter est le fruit des amours ancillaires du futur roi des Belges, Léopold III qui, pendant la guerre de 14-18, était venu en France, rencontrer ses compatriotes réfugiés à Ste-Adresse, agréable station balnéaire surplombant Le Havre. C’est depuis cet endroit surélevé que Bécassine, engagée dans la défense passive et équipée de jumelles, surveillait la mer pour prévenir les attaques des sous-marins allemands, les terribles U-bootes. À défaut de sous-marin, la naïve Bécassine fut torpillée par le libidineux Léopold et 9 mois plus tard… arriva ce qui devait arriver. Ce qui ne manqua pas de contrarier Mme la marquise de Grand-Air. Pour plus de détails, nous invitons nos lecteurs à relire les édifiants albums, « Bécassine attend un bébé » et « Bécassine joue à la maman ».

Interview exclusive

Le Père Noël nous a accordé un long entretien dans sa résidence d’Atuona aux îles Marquises. Car il ne faut pas croire que le reste de l’année, le Père Noël se gèle les roubignolles au pôle Nord, non il vit en Polynésie, entouré de jeunes femmes aussi accortes que délurées. Son bilan de l’état de la France n’est pas rassurant. D’abord, sa propre situation est aujourd’hui très menacée. Car il doit assumer un lourd handicap, c’est un homme, blanc et résolument hétérosexuel. C’est tout dire ! Et puis, avec un président sortant qui semble vouloir, lui aussi, jouer au « Père Noël », en distribuant un « pognon de dingue » à tout-va, le Père Noël n’arrive plus à suivre et se trouve au bord de la faillite. Enfin, le ramassis de tocards candidats à l’élection présidentielle, l’a décidé, il ne devrait pas tarder à annoncer officiellement sa candidature.

Le visiteur incognito

Le week-end dernier à Paris, dans un des grands musées de la capitale, j’ai croisé le Père Noël qui, lui aussi, était venu admirer les immortels chefs-d’œuvre des impressionnistes. Malgré son masque, je l’ai reconnu et j’ai osé lui adresser la parole. Il est d’un naturel très abordable et nous avons librement parlé de sujets divers, tels que ses difficiles conditions de travail saisonnier, compliquées par la pandémie de Covid, de la précarité de son actuelle identité sexuelle que certaines viragos féministes voudraient transformer en Mère Noël, des futures élections présidentielles où il envisage de se présenter etc… Et à la fin je lui ai discrètement glissé ma liste de cadeaux, qu’il a acceptée.