Une passagère sur le pont du bateau qui nous emmenait en Corse. Le NGV (navire à grande vitesse) traçait sa route sur une mer d’huile.

Du bas latin « potus », substantif féminin qualifiant une personne qui a un rôle de représentation, sans réel pouvoir. La gent politique et journalistique qui s’agite vainement dans les médias, est majoritairement truffée de potiches.

… Dans un carnet de croquis qui allait finir à la corbeille.

En pleine réflexion sur la quadrature du cercle. Cela risque de lui prendre un certain temps.

L’amuseur du Roi qui, lui, aurait besoin d’être sérieusement examiné par ces messieurs de la Faculté de médecine.

… Et retrouvé au fond d’un carnet. Je n’ai aucun souvenir de l’endroit où se situe cette ferme, croquée à la va-vite. C’était l’été dernier donc, par déduction, je dirai qu’elle se trouve dans la région toulousaine, sans plus de précision. Le mélange crayon, fusain, sanguine et pastel gras, n’est pas très heureux, mais accentue l’aridité, bien réelle, du paysage. Ça chauffait dur sous les casques de vélo.

De sporadiques nuages passent dans le ciel, mais il ne pleut toujours pas. La terre est déjà craquelée comme la peau d’un vieux lacertilien. On se croirait dans un film catastrophe.

Les étranges petits hommes du mythique continent de Mu sont de retour.

Quatrième état, couleurs à l’aquarelle. Les connaisseurs auront remarqué le caractère rustique de cette peinture à l’eau, que j’ai achetée il y a quelques années sur un marché. La marchande, qui habituellement vendait de la lingerie et des maillots de bains, m’avait pourtant vanté la qualité des pigments de cette boîte fabriquée en Pologne. Certains godets de couleurs sont tellement durs et peu diluables que Frédéric Chopin, dont le « violon d’Ingres » était l’aquarelle, a dû s’en servir quand il est allé en 1838 avec Georges Sand aux îles Baléares.

Troisième état, couleurs au pastel.