Au turbin !

Dans son royal bidet, la comtesse Du Barry se livre à ses ablutions rituelles, avant d’aller retrouver son royal amant, le sénile Louis XV. Ce qui était une sinécure, car le monarque, de trente trois ans son ainé et déjà épuisé par une vie dissolue, n’avait plus que cinq années à vivre, que la favorite mit à profit pour achever de lui vider les bourses et la bourse qui n’étaient plus très fournies.

Ceci n’est pas un bidet

En effet, ce n’est pas ce fameux appareil sanitaire dont la cuvette sert aux ablutions intimes , mais le portrait « en pied » de Jeanne Bécu, comtesse Du Barry, la dernière favorite en titre du roi Louis XV, cet érotomane compulsif, surnommé ironiquement le Bien-Aimé et dont le règne fut une lamentable dégringolade. La nuisible favorite, tombée en disgrâce, fut guillotinée sous la Terreur, mais il était trop tard pour sauver le royaume de France

Un héros très rassurant

Dans cette époque d’incertitude, pour ne pas dire d’inquiétude, il est réconfortant de savoir que le célèbre commissaire Jules Maigret a repris du service. Car il faut reconnaître que l’actuel ministre de l’Intérieur et ses prédécesseurs, auront brillé par leur incommensurable médiocrité et leur totale inefficacité. Aussi, même s’il a fallu ressortir le fin limier de son EHPAD, sa réputation fait à nouveau trembler les hors-la-loi. Vous pouvez désormais dormir tranquilles, braves gens. Et comme, aujourd’hui le faire-savoir est plus important que le savoir-être, on parle déjà d’une nouvelle adaptation TV de ses enquêtes, pour laquelle, le talentueux Jean Gabin (lui aussi en EHPAD) aurait été sollicité.

Du beau monde au balcon

La rencontre avec la belle vénitienne ne fut qu’un fugitif chassé-croisé, mais qu’à cela ne tienne, à l’entracte nous fîmes connaissance d’une accorte et agréable créature qui, les jours suivants, sut nous faire découvrir tous les charmes de la Sérénissime.

Belles lettres

Cela faisait longtemps que nous n’avions plus de nouvelles de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné. Que ses lecteurs admiratifs se rassurent, elle va très bien et voyage à travers le monde. Actuellement aux Amériques, elle a, pour notre plus grand plaisir, repris sa précieuse correspondance avec sa fille, Mme la comtesse de Grignan.

Une étude scientifique

On n’a pas fini de disserter sur les conséquences de l’épidémie de Covid-19. Un récent article paru dans la respectable revue américaine « Nature » (prononcer neïtchioure cela fait tout de suite plus instruit) indique que, d’après des chercheurs de l’université de Madison dans l’état du Wisconsin, les femmes auraient plus de séquelles que les hommes. Leurs capacités de verbiage seraient réduites (ce qui est plutôt un bien), leur libido serait fortement atténuée (ce qui est nettement moins bien), leur instinct de procréation au-dessous du seuil critique (ce qui n’est pas bien du tout, mesdames pensez à maréchal nous voilà et à nos retraites), je vous en passe et des meilleures. Même leurs compétences culinaires seraient affectées, alors là, rien ne va plus ! Heureusement que des chercheurs américains viennent nous informer de ce que nous savions déjà.

Immersion

Périscope à l’affût, le sous-marin progressait silencieusement près de la surface de la Grande Prairie, provoquant seulement l’envol paresseux de quelques méduses dont il avait dérangé la pariade amoureuse.

Le chef du Bureau

« Le Bureau des Assassinats », le dernier roman (inachevé) de Jack London, dont le contenu assez décevant ne tient pas les promesses du titre. L’auteur s’étant égaré dans une pesante apologie du socialisme qui a affadi et niaisé l’intrigue pourtant, au départ, basée sur une idée originale.