Encore un nu de la période japonaise de Degas. L’épuration des maîtres du ukiyo-e (image du monde flottant), commence à transparaître. La signature confirme l’authenticité de l’œuvre.
Le voyage secret
Les connaisseurs en histoire de l’Art et ils sont nombreux à nous lire, savent généralement que le maître Edgar Degas a, dans sa jeunesse, voyagé en Italie et aux États-Unis, mais ignorent que dans sa maturité, il est allé jusqu’au Japon pour changer de modèles féminins, car les petites danseuses et les grisettes parisiennes commençaient à le lasser. Il s’est donc rendu dans les lieux de plaisir de Tôkyô et Kyôto pour trouver une autre source d’inspiration. Ce dessin au pastel est encore d’une facture classique, mais ça ne va pas durer.
Astronomiques !
Jean-Dominique Cassini (1625-1712), dit Cassini 1er, astronome français d’origine italienne, appelé en France par Colbert, fut un esprit scientifique exceptionnel qui fit progresser la connaissance du Système solaire. Il découvrit en particulier les quatre autres satellites de Saturne et la division de ses anneaux, confirmée par un satellite américain, 300 ans plus tard. Son fils Jacques Cassini (1677-1756) astronome et brillant géographe, dont les travaux de géodésie lui permirent de tracer un méridien à travers le royaume de France, depuis Dunkerque jusqu’au Canigou. Son petit-fils César-François Cassini de Thury (1714-1784), astronome et géographe, entreprit de dresser la plus grande carte de France dite « carte Cassini » à l’échelle de 1/86400. Son arrière petit-fils Jean-Dominique Cassini de Thury (1748-1845), astronome et géographe, termina la carte de France et prit une part active pour la division du pays en départements. Son arrière-arrière petit-fils Alexandre-Henri-Gabriel Cassini de Thury (1781-1832), botaniste qui fit d’importantes découvertes sur la phytologie végétale. Alors devant le nom illustre de Cassini, on s’incline.
Premier contact
Larguée du « Pourquoi pas ? » (en franglais why not ?) qui croisait en haute altitude sur une orbite d’attente, la chaloupe de transbordement s’était posée sur la surface accidentée de la nouvelle planète. Les androïdes débarquèrent pour commencer l’exploration.
Hologramme de l’expédition AJI-KAMINOTORA en 7854.
L’autre planète
Elle n’avait pas encore de nom, mais seulement l’appellation peu poétique de NTX-138, qu’on lui avait donnée lors de sa détection plusieurs siècles auparavant. Depuis, les descendants des anciens habitants de la Terre, étaient en mesure d’y envoyer des robots d’exploration.
Hologramme rapporté par l’expédition astrogalactique AJI-KAMINOTORA en 8154.
Mâchoires
Image du passé. Un technicien évite de justesse les mâchoires d’une machine bionique, lors d’une révolte des outils de production, à la suite d’une pénurie de composants d’intelligence artificielle, provoquée par la guerre entre Neptune et Pluton pour la possession des anneaux de Saturne. Pour plus de détails, nous invitons les lecteurs érudits à consulter « l’Encyclopédie des civilisations archaïques sur les exoplanètes de l’Ancien système solaire », chapitre 524, volume 4603.
Dernière image
Celle du milliardaire américain Elon Musk, qui, d’un geste théâtral, salue la Terre avant de disparaître dans les sables mouvants de Mars. Il faut dire que celui qui prétendait vouloir « changer le monde et l’humanité », avait pourtant été averti du caractère très aléatoire de son expédition martienne, réservée à d’autres milliardaires de son acabit. Résultat, le vaisseau spatial à propulsion électrique, made by Musk, s’est écrasé, à cause d’une panne de batteries, ce qui a entraîné la mort des autres passagers privilégiés. Bon débarras !
Au déjeuner
Même cause, même effet. Réminiscence visuelle d’une plage de la côte atlantique, au moment où un tourbillon de vent faisait s’élever un nuage de sable dans un ciel épuré que traversait le cri des goélands.
Au petit déjeuner
Ce modeste paysage bretonnant a été « croqué » entre deux bouchées, histoire d’occuper l’espace.
Éloge de la nuit
Chouette de Tengmalm – Aegolius funereus, à l’affût. On peut remarquer l’extraordinaire mobilité de la tête qui peut presque se tourner totalement en arrière. Cela lui permet de « voir venir ». Ce petit rapace nocturne (longueur 24-26 cm et envergure 52-58 cm) vit principalement en Europe orientale et septentrionale, dans des vieilles forêts de grands conifères mêlés de quelques feuillus. Difficile à observer, de jour il se cache dans un épicéa touffu. Son chant, toujours de nuit, est une série rapide et vibrante de sons mélodieux, pou-ou-ou-ou-ou, de longueur et de hauteur variables selon les individus. Qui n’a pas entendu le chant d’une chouette, la nuit dans la campagne, n’a pas idée de la transcendante beauté de la nature.