À ceux qui disaient à Matisse, à propos de sa représentation des femmes, que s’il en rencontrait de pareilles dans la vie, il se sauverait épouvanté, le maître répondait : « Avant tout, je ne crée pas une femme, je fais un tableau ».
Portrait du Maître
Le portrait imaginaire du héros malheureux d’un des chefs-d’œuvre de la littérature russe, « Le Maître et Marguerite », écrit par Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) né à Kiev, en Ukraine.
Autoportrait de l’artiste
Henri Matisse en 1906, il a alors 37 ans. Il s’intéresse au fauvisme et passe la saison d’été à Collioure.
Pour parler d’autre chose
Ce portrait fortement penché (à cause de la houle) a été peint en 1930 par Henri Matisse sur le navire qui le conduisait à Tahiti, d’où le 6 juin il écrit à Pierre Bonnard : « N’ai absolument rien fait, excepté de mauvaises photos ». Ce qui est inexact et sévère pour lui-même, car plus tard en 1931, il dira des ciels tahitiens : « De telles couleurs ne peuvent devenir fertiles que dans le souvenir, quand on les a mesurées à nos propres couleurs ». Son génie pictural a prouvé sa clairvoyance créatrice.
Ça se complique
Il commence à arriver dans les boîtes-aux-lettres de tous les hommes valides, des rations de combat destinées à habituer les volontaires désignés, qui vont être envoyés en Ukraine. Le menu reçu, qui est dans notre cas le n°6, apparaissant particulièrement alléchant, nous allons demander l’avis d’un inspecteur du guide Michelin. Quel que soit son verdict, que les destinataires se rassurent, il est déjà approuvé par l’OTAN.
À vot’ bon cœur
Si vous croisez cette pauvresse sur le parvis de nos églises, passez votre chemin. Il s’agit de Mme Valérie Pécresse qui, après son cataclysmique fiasco électoral, nous demande d’éponger sa dette de cinq millions d’euros (sic !). Il ne faut évidemment rien lui donner. Nulle comme elle l’a été, avec ses airs de fausse Jeanne d’Arc entendant des voix, elle n’a qu’à rembourser sa dette abyssale sur ses propres deniers. Rappelons que son patrimoine personnel s’élève officiellement à 9,8 millions d’euros. Quelle gestionnaire ! Cette idiote ambitionnait de diriger le pays, on l’a échappé belle.
Portrait anonyme
Vu dans la rue. Sportif et décontracté. Côté dessin, je suis plutôt content de la couleur et du grain de peau, mais il y a encore beaucoup de travail pour progresser.
Le premier tour
Ce dimanche, on a voté. Les trois premiers ont fait de très bons scores, mais pour les autres, cela a été la dégringolade et même pour certain(e)s, ca-tas-tro-phi-que, au-delà de ce qu’on pouvait imaginer. Si Mmes Pécresse et Hidalgo avaient un peu d’honneur, elles démissionneraient de leurs mandats d’élues. Mais même ça, leur intelligence limitée ne leur permet pas de le comprendre.
Un spécialiste
En cette période électorale, les « experts » en tous genres défilent, encore plus que d’habitude, sur les plateaux TV et dans les stations de Radio. Politologues, prévisionnistes, rumorologues, sondologues, tireuses de cartes, lecteurs de boules de cristal, tourneuses de tables et autres illusionnistes aux titres ronflants qui, la plupart du temps, ne savent pas grand-chose et surtout n’ont aucune influence sur le résultat électoral. Mais, ça meuble, à peu de frais, les émissions et ça fait des chômeurs en moins.
Le voyage continue
Le maître Edgar Degas poursuit son exploration des bas-fonds de Tôkyô. On peut ici apprécier son goût pour les femmes replètes. Ce qui était d’ailleurs l’idéal du canon de beauté féminin de son époque. D’après nos recherches (purement livresques s’il est besoin de le préciser), cela devait se passer dans un « café sans culottes » de Higashinagasaki, un quartier d’habitation à forte densité d’immeubles locatifs, un peu à l’écart des rues animées de la capitale nippone.