
Papier d’emballage. Cela s’imposait pour cette beauté « emballante ».

Papier d’emballage. Cela s’imposait pour cette beauté « emballante ».

Cela fait partie des bases d’apprentissage du dessin et de la photo. Pour faire simple, c’est l’espace autour du sujet/objet, au lieu de se focaliser sur le sujet lui-même. Le but étant d’améliorer l’équilibre entre l’espace négatif et l’espace positif dans la composition, afin de mieux mettre en valeur le sujet. Et en plus avec un modèle qui comprend, c’est très agréable.

Encore une œuvre authentiquement posthume du maître Henri Matisse, dont nous n’avions pas parlé depuis longtemps. Ce tableau, très suggestif, avait été soigneusement caché par l’épouse, jalouse de ses infortunes conjugales et Marguerite sa fille qui espérait ainsi moraliser sa postérité auprès des critiques et de sa clientèle. En vain, car aujourd’hui c’est bien connu et reconnu, l’auguste peintre aimait bien faire « zimboumboum » avec ses modèles. Ce qui ne l’empêchait de donner des leçons de morale à ses confrères, dont Picasso que cela ulcérait.

Photo prise avec un appareil Berning Robot II, équipé d’un objectif Schneider Xenar 2,8/37,5 mm. L’image a été légèrement anamorphosée pour compenser le format de prise de vue 24×24 sur film 35 mm.

À l’origine le Lutwaffen Berning Robot2 était un appareil de photo aérienne utilisé par la Luftwaffe pendant la deuxième guerre mondiale. Sa fabrication améliorée et poursuivie après guerre, dans les années 1950/60, a donné naissance à plusieurs modèles du Berning Robot qui, équipés d’objectifs Zeiss ou Schneider de qualité, se sont révélés des outils extrêmement fiables et robustes, dans le domaine technique et en particulier pour le travail aérien. Ils fonctionnent toujours aujourd’hui, mais ce sont les photographes aériens qui, pour la plupart, ont disparu, « remplacés » par les drones qui pourtant ne font pas du tout la même chose.

Dans la vallée des Merveilles, au centre du parc du Mercantour, ont été recensées plus de 40 000 gravures rupestres, datées majoritairement du Néolithique à l’Âge du bronze. Cet ensemble exceptionnel, étant à ciel ouvert, n’a pas échappé aux barbares de notre époque qui y ont laissé des graffitis que, dans quelques siècles ou millénaires, les archéologues du futur trouveront peut-être intéressants.

L’horizon paraît ici, en même temps aussi attirant qu’insaisissable.

Pendant les quatre à cinq mois de l’estive, les troupeaux sont repartis sur l’ensemble du plateau où ils paissent librement. L’air retentit de doux mugissements lointains, entrecoupés des sporadiques sifflements de rapaces en chasse.

Sur le plateau de l’Aubrac de mai à octobre. On ne s’en lasse pas.

Sur le plateau de l’Aubrac en hiver. Il y faisait froid et c’est peu dire !