Dans le domaine créatif, rien n’est jamais définitif, mais quand on ne s’amuse plus, il vaut mieux passer à autre chose en essayant, modestement, de ne pas démériter. Après huit années d’activité, notre dessinateur, après un été très occupé mais artistiquement improductif, a décidé de ranger son crayon et de ressortir son appareil photo. Toutefois nous préférons prévenir nos lecteurs, le matériel n’étant pas récent, cela risque d’être flou.
Retour aux sources
Nous en avons déjà parlé, mais comme l’a si bien exprimé le poète Horace : « Bis repetitat placent » (les choses répétées plaisent) ou plus précisément certaines plaisent toujours. C’est le cas d’Alfred Stieglitz, visionnaire passionné aux multiples talents (grand photographe, éditeur inspiré, écrivain doué, organisateur d’expositions de photo et d’art moderne) digne de l’universalité des hommes de la Renaissance. La revue Camera Work fut créée par Stieglitz qui apporta les fonds, assura la direction, se chargea du graphisme et choisit lui-même les auteurs, photographes et artistes qui figuraient dans les colonnes. La revue qui parut de 1903 à 1917, grâce à l’énergie inflexible et à la détermination inébranlable de son créateur, reste aujourd’hui encore, la référence artistique de la photographie du début du XX ième siècle. J’ai eu la chance d’avoir un maître qui ne l’avait pas oublié et qui a su nous le transmettre.
Récurrence
Ce paysage d’inspiration « celtique », devient à la longue trop répétitif mais il permet de tester diverse techniques et styles. Cette fois-ci nous pourrions dire sans vouloir nous vanter que c’est à la manière sombre et géométrisante de Marcel Gromaire.
Papier découpé 2
Même massacre que le précédent. L’harmonie des couleurs serait peut-être un peu moins mauvaise. Mais l’ensemble n’est pas plus convaincant, même si le moins raté est la chemise.
Papier découpé 1
On ne sait pas qui c’est et ce n’est du tout ressemblant. Le nez part d’un côté et l’oreille de l’autre. Quant à la couleur, elle a été appliquée n’importe comment. Bref un vrai massacre.
Un héros posthume
Depuis la mort de son créateur en 1987, le plus célèbre héros de la BD franco-belge n’en finit pas de subir les avatars d’aventures aussi insipides qu’obsolètes, péniblement éructées par des scénaristes sans aucun talent qui recyclent sempiternellement les mêmes histoires, « ad nauseam ». C’est nul mais ça rapporte.
La fiancée
Ouvre les yeux !
Le détenu
Il avait oublié depuis combien de temps il était au pénitencier et quand il devrait en sortir.
Encore dans la peau…
… toujours de banane. À défaut d’être original, cela reste le souvenir d’un petit déjeuner en agréable compagnie.
La peau…
… de banane. Cela aurait pu être le titre d’un roman policier, mais c’est littéralement plus prosaïque. Elle était en forme et appétissante.