
Au pays parfumé que le soleil caresse, – J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés – Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse, – Une dame créole aux charmes ignorés.
Charles Baudelaire

Au pays parfumé que le soleil caresse, – J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés – Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse, – Une dame créole aux charmes ignorés.
Charles Baudelaire

Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, – Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, – Est fait pour inspirer au poète un amour – Éternel et muet ainsi que la matière.
Charles Baudelaire

Que j’aime voir, chère indolente, – De ton corps si beau, – Comme une étoffe vacillante, – Miroiter la peau !
Charles Baudelaire

Il s’agit d’une œuvre tardive, qualifiée par les critiques de « période baveuse », du maître Henri Matisse qui, à la fin de sa carrière n’était hélas pas en grande forme et avait de la peine à tenir fermement son crayon.

Dans le parc des volcans d’Auvergne. Il fallait être à pied pour arriver jusque-là. C’était le plein été, mais il y avait du brouillard et une pluie froide nous a accompagnés durant la randonnée. C’est le côté « daguerréotype » de l’image qui est intéressant.

Vestige d’un passé rural laborieux, à jamais échoué dans un champ laissé en friche, sur le versant nord du Lubéron, en Provence. Il y a bien longtemps, j’ai commencé par le photographier, puis au fil des années, par le dessiner de diverses manières qui le vieillissent inexorablement. Aujourd’hui, l’original est plus dégradé que le dessin.

Nous l’avons découvert en musardant, dans une belle voiture qui consommait beaucoup de gazoline, le long de la côte est du Canada, dans la province du Nouveau-Brunswick, dont la capitale est… ? Vous avez dit Halifax ? Perdu, c’est Fredericton.

Lorsqu’on veut représenter par le dessin la beauté d’un lépidoptère, l’une (ou la plus grande) des difficultés est d’atteindre à la perfection de sa symétrie. Il existe divers moyens plus ou moins commodes, mais celui qui semble le mieux nous convenir est le « miroir », comme celui d’Alice de Lewis Carroll. On ajoute quelques touches de couleurs et on obtient un Euschemon ou un Koruthaialos, à moins que ce ne soit un Delias, de la zone d’Asie méridionale d’Indo-Malaisie, évidemment.

De l’allemand « kleks » qui signifie tache, a été créé au milieu du XIXème siècle par Justinus Kerner (1786-1862) médecin et poète, pour désigner le procédé de création d’images à partir de taches d’encre.

Que j’aime ton odeur café…