Haute performance

Ce bombardier CONVAIR B-36 du Strategic Air Command croisant à haute altitude, a été photographié dans le ciel du Nevada, avec un puissant téléobjectif monté sur un boîtier à moteur chargé d’un film à haute sensibilité ayant permis une grande vitesse d’obturation, mais donnant un effet de grain assez grossier. Ce qui était l’inconvénient de cette célébrissime pellicule développée par Kodak. Les caractéristiques du matériel photo de l’époque paraissent aujourd’hui dérisoires, mais on s’en contentait et on se débrouillait. On ne vivait pas dans la réalité augmentée.

Autoportrait

L’inévitable image, lorsqu’on manque de modèle. Loin de moi l’idée de me comparer à ces grands maîtres, mais on connaît une quarantaine d’autoportraits de Van Gogh et plus de quatre vingt de Rembrandt. C’est aussi une manière de se mettre en scène et de se décomplexer face à l’objectif de l’appareil photo.

Retour à l’École

La célèbre et mythique Famous Artists School de Westport dans le Connecticut, dont nous avons suivi (avec assiduité) les cours pendant deux ans. Même si depuis de nombreuses années se sont écoulées, c’est avec une nostalgie certaine que nous aurons l’occasion de nous replonger dans les leçons de ces maîtres de l’illustration commerciale, dont la maîtrise graphique n’a pas vieilli.

Rigolard

Ce martin-pêcheur ou plus précisément, martin-chasseur géant est un « Kukaburra » ou Kookaburra dont le nom scientifique est Dacelo novaeguinea, qui vit dans la partie est de l’Australie. Il chasse toutes sortes de proies, dont des serpents venimeux plus gros que lui. Oiseau mythique dans la culture aborigène, son chant ressemble au rire inextinguible et communicatif d’une vieille femme (pardon mesdames pour la comparaison). Au passage, j’expérimente une nouvelle technique graphique qui semble prometteuse.

L’apprenti

Quand je me regarde dans une glace, à la ferme d’Anaïs, je vois cet apprenti gaucho. À la différence que nous sommes séparés par quelques milliers de kilomètres et quelques dizaines d’années. Par ailleurs, il peut ambitionner de devenir un jour, chef d’écurie d’une vaste hacienda de Patagonie, alors que je resterai toujours palefrenier, mais sans regret, dans une ferme du Tarn-et-Garonne.