Au milieu du jardin fleuri, où volent des oiseaux jolis du paradis.
Élégante
A Saïgon ou ailleurs, s’apprêtant à s’en aller de sa maison, au milieu d’un jardin fleuri.
Il connaissait la chanson
Le lapin blanc aux-yeux-roses avait beau savoir que:
Quand le soleil descend à l’horizon – à Saïgon les élégantes s’apprêtent et s’en vont de leurs maisons à petits pas, à petits cris – au milieu des jardins fleuris où volent les oiseaux jolis du paradis.
ça n’arrangeait pas ses affaires, il était toujours aussi amoureux d’Alice qui avait disparu la tête première dans le grand terrier au fond du jardin.
Nuits de Chine
Nuits câlines, nuits d’amour … et cætera.
Prototype
Le gouvernement, décidé à améliorer l’efficacité des valeureuses forces de sécurité du pays, a fait construire dans le plus grand secret, par les anciennes manufactures de Saint-Étienne, un androïde policier dont les caractéristiques physiques et mentales laissent présager des compétences exceptionnelles pour les tâches qui lui seront assignées. La fabrication en série devrait bientôt commencer.
Un savant
A Ptropavlovsk, il avait rencontré, sans succès, Vladimir Illitch Solutricine, brillant élève de l’école de Tcheliabinsk, l’homme pour qui aucune équation n’était insoluble, et qui effectuait dans la riante péninsule du Kamtchatka, un bénéfique séjour de rééducation idéologique à durée indéterminée. Depuis son entrée en Bolchévie, tous ces noms de lieux extravagants et franchement difficilement prononçables pour un bon chrétien, commençaient à ébranler les compétences en langues extrêmes orientales de notre héroïque voyageur.
Toujours plus à l’est
A Krasnoïarsk, la ligne ferroviaire devenant trop aléatoire, il avait réussi à trouver une place dans un planoréacteur qui assurait la liaison avec Petropavlovsk.
Double étoile
Image d’artiste de l’engin balistique à translation dimensionnelle, dont on ne sait même pas s’il existe vraiment. La licorne mythique de tous les services secrets.
Conversation secrète
A l’escale de Novosibirsk, il avait rencontré un certain major Thompson ( dont les carnets étaient bien connus des jeunes lecteurs français dans les années 60), un ancien du MI6, aujourd’hui officiellement attaché culturel au consulat britannique et qui – sous le sceau de la confidence entre alliés – lui avait parlé de l’engin balistique dont les essais se dérouleraient dans la péninsule du Kamtchatka.
L’autre côté du mur
A l’escale de Sverdlovsk, il était tombé en pleine fête d’Halloween dans la communauté des expatriés et il n’avait rien pu tirer de son contact qui était trop imbibé de vodka.