Une plage de Bretagne, en plein été (qui l’eut cru ?) et entre deux averses. Les conditions météo sont à peine meilleures qu’en Grande-Bretagne. Pour être charitable, on dira qu’une éclaircie se dessine à l’horizon et que, si on a la patience, on pourra bientôt ôter son pull marin ou sa parka. Blague à part, c’est quand même très beau et si vous vous penchez sur le dessin, vous sentirez les effluves enivrantes de la marée.
Au bord de la Tamise
Lieu de rendez-vous hebdomadaire de peintres amateurs britanniques. On ne sait pas s’ils peignent à l’eau où à l’huile, mais vu les conditions météo, le parapluie est assurément un accessoire indispensable à la pratique de leur hobby (passe-temps favori).
Ô Toulouse ! 2
Toujours au bord de la Garonne. C’est là que j’ai rencontré une jeune femme agréable et sympathique qui a eu le bon goût d’apprécier mon dessin. Quel dommage, elle partait pour un long voyage, le lendemain.
Ô Toulouse !
Au bord de la Garonne. Grandiose !
Frémissement
Au bord de l’étang, dans la torpeur d’une après-midi d’été. Plaisir d’être bercé par le murmure des feuilles de peupliers.
Réflexion 2
Le reflet sur l’étang était tellement parfait qu’on pouvait le regarder la tête à l’envers, sans voir la différence. Le pylône électrique n’est pas ce qu’il y a de plus esthétique, mais il y a pire et c’est comme un point d’exclamation sur les rondeurs du pays de Cocagne.
Beffroi
A Cordes-sur-ciel. Il n’était pas seulement esthétique, mais assez incroyable, il donnait aussi l’heure juste.
Toulousaine
Maison abandonnée, un peu mystérieuse, dans la campagne du pays de Cocagne. Un paradis pour l’imagination des enfants.
Truc d’apprentissage
Comment peindre un nuage, cela parait fortiche, mais c’est basique comme technique. La seule chose que j’ai apprise lors d’un stage d’aquarelle et encore c’était le premier jour, le reste la semaine, cela a ronronné paresseusement. La prof était tellement nulle, qu’elle n’a jamais montré ce qu’elle faisait. Apparemment cela ne gênait pas les rombières qui revenaient chaque année.
Sur le trottoir
C’était une belle et élégante italienne qui, de bon matin, faisait le trottoir sous mes fenêtres. Je suis allé la voir de près, elle avait pas mal de kilomètres au compteur.