
Après plus d’un millier de dessins, le crayon est complètement usé. Pour la suite des aventures, on va donc changer d’outil à fabriquer des images.

Après plus d’un millier de dessins, le crayon est complètement usé. Pour la suite des aventures, on va donc changer d’outil à fabriquer des images.

Grand chêne dans la brume du matin. Ce chef-d’œuvre de l’abstraction néo-réaliste monochrome, a été peint par Yves Klein, dont même les daltoniens reconnaissent le fameux bleu qui a fait la fortune des Frères Ripolin.

Dans la garrigue languedocienne, chêne vert ayant été partiellement foudroyé.

Jour de grand vent aux Aresquiers. Ça décoiffe et le coup de soleil est assuré.

La piscine dont la filtration était en panne depuis plusieurs années, s’était transformée en un cloaque repoussant, refuge de batraciens et de couleuvres. Pour occuper les après-midi torrides, il ne restait donc que les siestes.

Pendant la journée, on se protégeait de l’ardeur implacable du soleil, à l’intérieur des vieux bâtiments du domaine, dont les volets étaient, la majorité du temps, fermés.

1979 et non 1879. Cet été-là donc, nous étions allés dans la région de Pavie (en Italie), où un cousin, chorégraphe à Lyon, organisait des stages dans une ancienne et vaste propriété rurale que ses parents, toujours généreux, lui avaient achetée. Sous le ciel plombé de la plaine du Pô, il y avait une ambiance étrange.
Photo prise avec un appareil AsahiFlex sur un film Ilford FP4

Photo prise avec un obsolète appareil soviétique « Lubitel », équipé d’un film périmé « Orwo », provenant de RDA. Tout ça acheté sur un marché clandestin parallèle (et sûrement contrôlé par la police politique) à Cuba en 1978, avec des devises non déclarées. La quintessence des interdits pour un résultat qui, à l’époque m’avait paru très médiocre, mais qui, aujourd’hui, est plutôt reposant dans ce monde virtuel de réalité augmentée. Ce qui est sûr, c’est que la connerie, elle, augmente chaque jour de manière exponentielle.

Avec ce qui se passait en Chine et les mensonges éhontés de ses dirigeants, il fallait surveiller ça de près. Alors ils avaient envoyé là-bas leur meilleur agent, qui grâce à un habile maquillage holographique, avait réussi à se dissimuler dans la population déjà gravement affectée par l’épidémie de grippe porcine.

La nouvelle épidémie de grippe porcine qui est en train de se développer en Chine, pourrait infecter les humains. Un porte-parole du gouvernement chinois a déclaré, avec l’aplomb arrogant qui leur est coutumier, que son pays continuerait « à surveiller la maladie et à la traiter en temps opportun ». C’est-à-dire en clair, à minimiser le risque et à ne réagir que quand il sera trop tard, comme ils l’ont fait pour le covid-19. Plutôt inquiétant.