
La côte de San Antâo est extrêmement dangereuse et personne dans l’île, ne se risque à s’y baigner, à l’exception de quelques malheureux touristes indisciplinés, qui chaque année hélas, s’y noient tragiquement.

La côte de San Antâo est extrêmement dangereuse et personne dans l’île, ne se risque à s’y baigner, à l’exception de quelques malheureux touristes indisciplinés, qui chaque année hélas, s’y noient tragiquement.

Elle paraît attirante et même accueillante. Mais ne vous y trompez pas, elle est dangereuse … la plage ! Le rivage s’enfonce à pic et il y a de méchants rouleaux qui entraînent vers le large, d’où on a beaucoup de peine à revenir. La jeune femme, plutôt agréable à regarder, n’est qu’une figurante occasionnelle, consciente de son charme et de la présence d’un appareil photo.

Toujours à San Antâo, ce géant bienveillant et un peu goguenard, en voyant passer notre groupe de touristes lourdement chargés de sacs à dos, est sûrement un artiste (voisin de Klein) mais qui dédie son œuvre au rouge. Nul doute que l’on en entende parler dans quelques temps.
film Polacolor

Notre reporter, toujours à l’affut, a retrouvé le peintre Yves Klein que les critiques malveillants et les historiens d’art mal informés, avaient prématurément enterré en 1962. Le célèbre artiste coule des jours paisibles dans l’île de San Antâo au Cap-Vert où, pour le compte de la marque de peinture Ripolin, il poursuit ses recherches sur le bleu parfait. Soulages a du souci à se faire, car Klein qui est son cadet de 9 ans, pourrait au final l’emporter.
film Polacolor

Sur l’île de San Antâo dans l’archipel du Cap-Vert, un paradis pour la randonnée.
film Polacolor

L’Œillet de Montpellier – Dianthus hyssopifolius, sous-espèce de la famille des Caryophyllaceae. Se rencontre en Europe occidentale dans les pelouses montagnardes et subalpines, jusqu’à 2000 m d’altitude. Ne se rencontre pas à Montpellier, où la ville est uniquement fleurie de poubelles renversées ou éventrées.
film Polacolor

La nuit dernière, intervention discrète des pompiers dans l’immeuble d’en face. Le temps de jouer le rôle de James Stewart dans « Rear window » (Fenêtre sur cour) de Hitchcock, mais ni en compagnie de la sensuelle Grace Kelly, ni de la revêche Thelma Ritter.
film Polacolor

Petit-déjeuner sur le balcon, avant de partir en randonnée. En toute modestie, cette image plutôt réussie (j’avais récemment repeint la table, mais pas le citron) m’a sûrement été inspirée par le travail de photographes comme Ernst Haas ou Pete Turner, maîtres de la photo en couleurs dans les années 1960 à 80. Leurs images, à cette époque, largement diffusées (dans les magazines, livres, pochettes de disques et même polaroïds) étaient devenues des références pour de nombreux photographes amateurs et professionnels. C’était au temps de l’argentique, quand la création passait par beaucoup de débrouillardise et de bricolage. Il n’y avait pas d’ordinateur, mais on s’amusait.
film Polacolor

Photo de groupe depuis une passerelle dans le massif de l’Andringitra, à Madagascar, la grande île rouge.

Que nenni ! Il ne s’agit pas d’un tableau de Pierre Soulages, l’artiste désormais centenaire (longue vie à vous cher maître), qui se qualifie modestement lui-même de « maître de l’outre–noir« . Il s’agit d’une image d’outre-mer, la vision du ciel à travers une faille de falaise karstique, depuis le fond des Tsingy du Bemaraha, à l’ouest de Madagascar.