
La nuit habitée de chants d’oiseaux et de stridulations d’insectes, était si attirante, que ne pouvant plus dormir, je suis allé à la rencontre du roi qui trône à l’entrée du domaine.

La nuit habitée de chants d’oiseaux et de stridulations d’insectes, était si attirante, que ne pouvant plus dormir, je suis allé à la rencontre du roi qui trône à l’entrée du domaine.

Les connaisseurs auront reconnu un spécimen femelle de l’espèce Belladonna ultima, papillon de nuit des contrées tropicales. Si vous voyez autre chose, prévenez-nous.

Elle dormait, depuis un temps incertain, dans un carton à dessin. Son réveil a été plein de charme et prometteur. Beauté géométrique mais attirante, à la douceur estompée du fusain.

La République Populaire de Chine, jalouse du récent succès des américains (et européens) sur Mars, vient également d’envoyer sur la planète rouge, un robot d’exploration. L’engin baptisé d’un nom très difficile à prononcer (de plus évoquant phonétiquement l’orifice rectal), mais qui signifie « La victoire parfumée de la révolution prolétarienne », est équipé d’un réceptacle qui s’ouvre automatiquement pour effectuer les prélèvements et procéder aux analyses. Les déchets nauséabonds sont évacués par l’arrière. Ce sont les martiens qui vont être contents !

Ceux qui verraient une jolie fille, légèrement vêtue, se rendant à la plage, devraient immédiatement débrancher internet, netflix, facebook etc… et autres drogues dures numériques, pour aller au grand air. Il ne s’agit que d’illusoires taches de couleurs.

Tôt le matin, avant le petit déjeuner, un gribouillage au fusain. Ceux qui ont de l’imagination y verrons peut-être l’évocation d’un conflit récurrent, qui dure depuis plus de 50 ans dans une enclave du Moyen-Orient. Détrompez-vous, ce n’est qu’une illusion, aussi peu réelle qu’un test de Rorschach, dont l’inefficacité clinique a été démontrée. Mais comme Mr Jourdain, il n’est pas interdit de pratiquer la paréidolie, sans le savoir.

Il ne fallait pas désespérer. Après les restrictions d’un confinement, qui ne disait pas son nom, l’horizon se dévoile enfin.

Le dessin paraît simple (même si c’est sa quatrième version), mais l’effet de plastique est plutôt réussi, on dirait une poupée gonflable.

À nous, les jolies randonneuses !

Cela pourrait être le mythique désert des Tartares que surveillent, depuis si longtemps, les soldats du fort Bastiani, à la frontière avec le royaume du Nord. Le dessin va peut-être disparaître, mais les couleurs resteront.