Vol de nuit

Décollage imminent. Cet avion n’est pas très moderne, il y a encore beaucoup de cadrans, boutons et lumières dans le poste de pilotage qui ressemble à un sapin de Noël. Aujourd’hui il n’y a plus que des écrans et on ne sait pas toujours s’il y a un pilote dans l’avion.

Traits pour traits

On ne sait pas comment l’inspiration vient, mais cela fonctionne dans deux sens. L’idée appelle souvent l’image, mais parfois c’est l’image qui appelle l’histoire. L’important c’est de se lancer sans appréhension et avec une économie de moyens pour aller à l’essentiel. La paresse aide à trouver des solutions.

Black and white

New-York, tôt le matin dans un modeste appartement de Greenwich Village. Un monde où une femme avec un lourd passé va rencontrer un homme sans avenir. Une histoire à arracher des larmes à des rombières scotchées devant leur téléviseur après une partie acharnée de scrabble. On parle d’une autre époque, celle « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ».

Moteur, action !

Dans une rue de New-York en 1955, le jeune Stanley Kubrick derrière la caméra pendant le tournage de son deuxième film « Le Baiser du tueur », un thriller à petit budget dans lequel le cinéaste débutant fait déjà preuve de son indéniable talent naissant, même s’il estimait qu’à ses yeux, c’était du travail d’amateur. Ce jugement sur lui-même est trop sévère, car il s’agit un très honorable film noir de série B, laissant pressentir la filmographie exceptionnelle de ce grand cinéaste qui, dans son œuvre, n’a cessé de rechercher la perfection.

Boîte-à-livres

On trouve de tout dans les boîtes à livres. Généralement du mauvais et même très mauvais, à peine bon pour le recyclage du papier. Et quelquefois, mais c’est extrêmement rare, de bons livres. Celui m’a intéressé parce qu’il n’avait pas d’allure (aucune image de couverture, ni dans les pages intérieures) et paraissait assez ancien. Pour résumer, ce sont les souvenirs, en anglais, d’un sud-africain qui raconte son Afrique après la deuxième guerre mondiale. Ce qui m’a plu, ce n’est pas l’histoire que je n’ai pas lue, mais les pages imprimées, pour servir d’arrière plan à des dessins.

La maison hantée

C’était une vieille demeure de style élisabéthain, isolée dans les Highlands, où ils étaient péniblement arrivés après avoir essuyé de violents orages, qui, à plusieurs, avaient failli précipiter la voiture dans les fossés. Les propriétaires les attendaient, mais ils avaient l’air aussi bizarres que leur étrange bâtisse. Les enfants étaient très fatigués et il était trop tard pour repartir.

Très impressionnant

Le Lucane cerf-volant, Lucanus cervus, doit son nom vernaculaire aux imposantes pièces buccales du mâle qui rappellent les bois de cerf. Malgré leur taille, ce sont cependant les mâchoires plus petites de la femelle qui pincent le plus. Un si remarquable spécimen, évoque l’une des plus célèbres histoires d’Edgar Poe, Le Scarabée d’Or.

« L’insecte qu’il laissait filer apparaissait maintenant au bout de la ficelle, et brillait comme une boule d’or brunie aux derniers rayons du soleil couchant »