La ville fantôme

Nous étions arrivés un dimanche en fin d’après-midi, il n’y avait pas âme qui vive dans les rues ni aux fenêtres. Après avoir tourné en vain à la recherche d’un hôtel, nous avons rapidement quitté cette angoissante cité dont la tortueuse rue principale, tel un monstrueux serpent, semblait prête à nous étrangler. Redescendus dans la plaine, nous avons trouvé un hôtel riant et propret. Par charité et pour ne pas peiner l’office de tourisme local, nous tairons le nom de cette localité, digne d’un conte d’Edgar Poe.

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