Hier dimanche, Mme Pécresse a donné son grand meeting de campagne. De l’avis de tous les soi-disant experts en politique, « on allait voir ce qu’on allait voir ». On a vu et on a entendu, hélas ! La candidate, définitivement coincée, malgré un brushing élaboré et un smoking de grand couturier, a été CA-TAS-TRO-PHI-QUE. Toujours aussi peu convaincante, Mme P. a péniblement ânonné le texte qui défilait sur un « prompteur », avec une lenteur qui faisait douter de ses capacités intellectuelles. Passant sans raison, de l’aigu au grave et inversement, elle a débité un chapelet de platitudes convenues, fortement inspirées des idées du président sortant et de celles de son principal concurrent Eric Z., avec quelques références passéistes au très surfait et très paresseux Chirac. Après cette exhibition consternante, qui s’ajoute à celles des autres candidat(e)s, il ne faut pas s’étonner que les citoyens se désintéressent de la politique. Mais, au nom de la parité, reconnaissons-le, cette fois-ci les femmes sont particulièrement nulles.