Nuit d’été au pays de Cocagne, à la manière (ou presque) du célèbre photographe David Hamilton, aujourd’hui très décrié, si ce n’est honni. À l’époque de sa gloire planétaire, on trouvait ses calendriers de jeunes filles en fleurs dans les chaumières les plus reculées de la France profonde et personne n’y trouvait rien à redire. On lui a aussi reproché de n’avoir aucune connaissance technique en photographie, entre autre parce que sa fameuse lumière hamiltonienne était obtenue avec un simple bas de soie posée sur l’objectif. Et alors ? La photographie est un art de la débrouille et Hamilton qui avait l’œil et un grand sens de la lumière, a su en tirer le meilleur parti. Nous avons eu les calendriers, lui il a eu les filles. Requiescat in pace ! Ici, à la différence d’Hamilton qui faisait son marché en Scandinavie, le modèle était en bronze, je lui ai juste ajouté du « grain de peau ». C’est valorisant, on dirait qu’elle a eu la variole.