C’était l’époque heureuse du « téléphone rose », où tout n’était pas interdit. Quand on pouvait, sans crainte, téléphoner à l’objet de ses désirs, sans être tracé, ni être soupçonné de harcèlement, ou être exposé à la vindicte populaire. À chacun sa madeleine, celle de Marcel Proust – que malgré plusieurs tentatives, je n’ai jamais réussi à lire – paraît peu appétissante.