Encore une œuvre authentiquement posthume de Matisse. Là encore le maître – très fatigué par ses fréquentes nuits en compagnie de péripatéticiennes – s’est laissé aller à la facilité du dessin (dans lequel il n’était pas mauvais d’ailleurs) mais pour la couleur – comme en plus à force de picoler il était devenu daltonien – il a appliqué du bleu en croyant que c’était du rose. Ce qui n’a pas empêché ses thuriféraires de crier au génie créatif devant ce Grand nu rose. Après tout pourquoi pas ?