Pour cette mission, particulièrement complexe et délicate, le 3eme Bureau avait dépêché l’un de ses meilleurs agents, qui maîtrisait aisément de nombreux dialectes de l’ex-royaume du Siam, au point d’en oublier parfois sa langue maternelle ce qui rendait incompréhensibles ses messages chiffrés. Heureusement son ministre de tutelle, qui avait réponse à tout et n’en faisait qu’à sa tête, ne semblait pas le moins du monde affecté.