Dans la cuvette d’Artémis couronnée d’un chaîne de volcans crachant des nuages d’acide sulfurique, le module d’exploration avançait en vacillant sous la formidable pression qui sollicitait toute la puissance de ses générateurs Panhard et Levassor. Enfermés depuis trois jours dans l’habitacle, le pilote et le navigateur, même s’ils s’étaient portés volontaires, se demandaient si les ingénieurs avaient sérieusement prévu les conditions extrêmes qui régnaient sur la planète… Vénus, précision pour ceux qui auraient déjà perdu le fil de l’histoire.