Festival de poésie

Depuis quelques semaines, le dirigeant nord-coréen et le dirigeant US se bombardent de déclarations de plus en plus belliqueuses et vindicatives. Mais pour marquer sa supériorité intellectuelle sur le président Trump, dont la qualité d’expression n’est pas une référence, le dictateur Kim fait traduire ses communiqués en un anglais ampoulé, employant un vocabulaire désuet datant du XVème siècle et – à l’exception de quelques doctes linguistes – incompréhensible aujourd’hui. La prose du maître de Pyongyang, au lieu d’inspirer la terreur, n’ayant provoqué que de la moquerie aux USA, c’est le traducteur nord-coréen qui doit commencer à sérieusement s’inquiéter, car le nœud coulant de son juste châtiment se balance désormais au-dessus de sa misérable personne.

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