
Il y a eu récemment à Tokyo (notre reporter y était), le premier Salon international de l’Art Mécanographique, où la Sté japonaise Toshiba a présenté un automate prodigieux, capable d’écrire des haïkus, sans aucune intervention humaine. Il suffit de définir les paramètres à l’aide des rouages convenablement positionnés par l’utilisateur, et la machine est capable d’écrire des kilomètres de poèmes. Ce qui va, à l’évidence, révolutionner l’art poétique. Pour le moment le prototype n’écrit qu’en japonais, mais un modèle pour la clientèle internationale, écrivant en anglais, devrait prochainement sortir des usines nipponnes. Pourquoi pas en français ? Cela aiderait Mr Jourdain.